Le produit Ejendu, sur-mesure pour la restauration

Après cinq ans de R&D menés par les acteurs des Essais de Mauron et deux ans de production en conditions réelles, la régularité des carcasses est notable avec des poids permettant l’obtention de portions calibrées en termes de grammage et d’épaisseur. Le cap des 300 kg doit rester la cible. La tendreté est au rendez-vous du fait de l’âge de l’animal et de son état d’engraissement favorisant une viande goûteuse à la texture agréable avec du persillé. Les retours clients sont positifs et encourageants pour l’avenir de la filière Ejendu. L’adéquation produit est au cœur de la genèse et de l’identité Ejendu, il est ainsi impératif d’y veiller par la maîtrise, au cours du temps, des savoir-faire de la ferme à l’assiette.
Qu’en est-il après 1 an d’abattages ?
Les premiers résultats d’abattage sont satisfaisants et confortent la mise en place de cette production régionale adaptable à différentes typologies d’exploitations. Le poids moyen des 848 génisses abattues est de 312,4 kg et 90 % des abattages sont conformes au poids minium de 280 kg (graphique 1). Le classement carcasses est en moyenne O+/R- avec des animaux allant jusqu’au R+ (graphique 2). 80 % des carcasses ont un état d’engraissement 3, les 20 % restant sont en 4. L’état d’engraissement ainsi que les classements sont le résultat d’une bonne finition des génisses par les différents éleveurs. Le GMQ moyen de la mise en place des animaux à l’abattage est de 1 000 gr/jour. Il est important de continuer à améliorer le ratio âge/poids afin d’optimiser l’efficience technico-économique. Un bon démarrage et la maîtrise des transitions alimentaires tout au long de l’année restent primordiaux pour la régularité et la réussite de la filière. L’expérience Bigard-Ejendu : depuis deux ans déjà, nous avançons dans la structuration de la filière. / Joséphine Aurée-Laouzel, technicienne animatrice Bovin, Interbev Bretagne