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Les Ovinpiades, une autre façon d’assurer la promotion de l’élevage ovin

Organisées d’un bout à l’autre de la France pour promouvoir la production ovine, les Ovinpiades ont posé leurs valises au lycée agricole du Nivot (29), la semaine dernière.

La semaine dernière, Hugo Martin (à gauche) du lycée agricole du Nivot, et Paulin Nicot, du lycée agricole de Bréhoulou, à Fouesnant, ont été sélectionnés pour la finale nationale du meilleur jeune berger de France.

En ce début d’après-midi, ils sont une grosse dizaine de jeunes, tee-shirt fushia aux couleurs des 17e Ovinpiades sur le dos, à attendre patiemment leur tour devant la bergerie de l’école d’agriculture du Nivot, à Lopérec (29). "D’un bout à l’autre de la France, 19 finales territoriales permettent de sélectionner une quarantaine de jeunes", explique Sophie Douaud, chargée de mission à la maison régionale du mouton, à Angers. "Et la finale nationale, qui se déroulera le samedi 26 février à Paris, dans le cadre du Salon de l’agriculture, désignera le meilleur jeune berger de France".

 

Faire connaïtre le mouton

Organisées par la filière ovine, les Ovinpiades poursuivent plusieurs objectifs. "Nous voulons relancer la filière ovine, précise Sophie Douaud. Pour l’instant, seulement quatre agneaux consommés sur dix sont d’origine française". Sans compter qu’en production ovine, comme dans le reste de l’agriculture française, la pyramide des âges est élevée et nombre d’élevages seront à la recherche d’un repreneur dans les années à venir. Et alors que la production ovine est peu enseignée en école d’agriculture, les Ovinpiades offrent à leurs élèves l’occasion de la découvrir sous un autre jour. "Le jury, composé d’un éleveur et d’un technicien, leur permet d’apprendre et affiner des gestes techniques".

À partir d’une problématique d’élevage tirée au sort, les candidats doivent choisir, parmi un lot de béliers, celui qui sera le plus qualifié.

Six épreuves techniques

Concrètement, les Ovinpiades permettent aux élèves des écoles d’agriculture de se départager lors d’une épreuve en salle, avec un quiz destiné à valider leurs connaissances sur l’élevage ovin, puis de six épreuves pratiques : trier un lot d’une quinzaine de brebis avec un lecteur électronique, évaluer l’état corporel de trois brebis, l’état d’engraissement de trois agneaux, choisir un bélier qualifié, à partir d’une problématique l’élevage tirée au sort. "Ils doivent aussi apprécier l’état de santé d’une brebis, avec prise de température, observation de la 3e paupière, de la dentition, des pieds et de la mamelle, détaille Sophie Douaud. Et à l’aide d’une cage de retournement, qui facilite la manipulation des animaux, ils doivent parer les onglons d’une brebis". À la fin d'une journée bien remplie, le jury a rendu son verdict : ce sont Hugo Martin, élève au Nivot, et Paulin Nicot, dy lycée de Bréhoulou, à Fouesnant, qui iront à Paris, fin février, défendre les couleurs bretonnes.

L’épreuve de parage des onglons se réalise à l’aide d’une cage de retournement, qui facilite la manipulation des animaux.

La filière ovine française en bref

- 5,35 millions de brebis et agnelles dont 28 % de brebis laitières
- 20 300 élevages de plus de 50 brebis
- 58 races, adaptées aux différents territoires
- 3e pays producteur en Europe, derrière le Royaume Uni et l’Espagne
- 35 % des éleveurs sont des femmes
- Une consommation de 2,5 kg de viande ovine par habitant et par an

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