L'horticulture et le maraîchage embauchent
Mardi 24 avril, une opération découverte des métiers de l'horticulture et du maraîchage, destinée aux acteurs de l'emploi, s'est déroulée au lycée de Saint-Ilan.

Selon les estimations, la production florale et légumière des Côtes d'Armor aura besoin de 72 personnes qualifiées par an, le niveau de qualification demandé se répartissant entre le Bepa (ou équivalent) à 46%, le bac à 43% et au delà pour le reste.
Renverser les a priori
Il est vrai que ces métiers connaissent un déficit d'image : contrat de travail précaire, condition de travail difficile, salaires…. D'où la volonté des professionnels de lutter contre les idées reçues et de montrer une image d'une profession en évolution. "Il ne faut pas croire, en plein champ ou dans les serres, l'automatisation se développe", assure Jacky Frogerais, formateur et chef de culture à Florilan. De même, le métier permet d'évoluer vers la prise de responsabilité comme de chef de culture. "On demande des connaissances techniques mais aussi des compétences en gestion du personnel", ajoute Jean-François Courcoux.
Encore faut-il que les acteurs de l'emploi puissent véhiculer le message entre la profession et leur public. Hervé Conan, producteur de légumes sous serre et de plein champ, en est persuadé : "si les acteurs de l'emploi ont une bonne connaissance de nos métiers, nul doute qu'ils sauront les présenter et mieux orienter les candidats".
C'est ainsi qu'à l'initiative du CIO et de l'Alef (1), le pôle emploi-formation en agriculture a organisé, mardi 24 avril, à l'attention d'une vingtaine d'acteurs relais de l'emploi la visite des serres horticoles du lycée de Saint-Ilan à Langueux, précédée d'une présentation des principaux métiers par les professionnels.
(1) CIO : Centre d'information et d'orientation ; Alef : Action locale pour l'emploi et la formation.