Bienvenue à la ferme attire
Avec 120 portes ouvertes et marchés par an, plus de 30 000 visiteurs, le réseau attire. En 2015, 27 agriculteurs et agricultrices ont choisi d’y adhérer. Plusieurs initiatives sont lancées : un site dédié aux fermes pédagogiques, les séjours packagés "Terres de Bretagne", des solutions monétiques, des parcours biodiversités et bientôt des magasins fermiers partenaires.

de l'association régionale Bienvenue à la ferme : Roseline Mahe (35), Annie Gauter (56), Annie Martin (22) et Thierry Cloarec (29). Manque Jean-Baptiste Mainsard (35).
Lors de l’assemblée générale, Annie Martin, la présidente de l’association bretonne, a invité les producteurs à oser, à innover, à poursuivre cette recherche de valeur et d’une juste rémunération. Les projets présentés ont témoigné de cette volonté d’aller de dégager un revenu en jouant la carte de la valeur ajoutée : "notre travail, nos produits, notre accueil demandent des investissements, de la compétence, ils ont de la valeur, ne le bradons pas !".
Des témoignages
David Le Ruyet valorise ses céréales avec une gamme de pates au blé tendre auprès des épiceries fines, magasins fermiers et en vente directe : "i faut être fier de son produit et de son prix. Je produits et je transforme mes céréales. Mes clients, restaurateurs et épiciers, sont particulièrement sensibles à cette démarche. C’est une vraie différence qui donne de la valeur au produit".
Huit fermes ont créé ensemble chacune un parcours de découverte de leur biodiversité. Des haltes sont disséminées le long d’un sentier aménagé sur la ferme. Ecoliers, collégiens et familles pourront y découvrir la faune, la flore, l’urbanisme local. Des animations contribuent à faire découvrir les pratiques des agriculteurs en matière de biodiversité. Elles souhaitent que ce rôle pédagogique soit reconnu aux agriculteurs et leur permettre de rémunérer leur temps.
Le réseau affirme ses valeurs
Les échanges ont également porté sur les relations entre vente directe, agritourisme et filières de production. Pour de nombreuses exploitations, cette complémentarité des activités est positive. Cependant, dans un monde de réseau, il nous faut apprendre à être plus rapide, plus souple, plus en phase avec les attentes des consommateurs. Dans un grand réseau, une petite structure peut se développer, collaborer avec les autres et affirmer son autonomie. Faire tout, tout seul est impossible, en réseau tout devient possible.