GVA de la Terre aux Îles
De la vulgarisation à la valorisation
Ils ont vulgarisé, désormais ils valorisent. Les initiales sont les mêmes pour ce nouveau GVA de la terre aux Îles. Mais l'évolution est profonde, même si les valeurs restent. Le changement dans la continuité des groupes de développement agricole se poursuit.

Les 4 GVA d’Hennebont, Plouay, Port Louis Belz et Lorient Pont-Scorff ont acté leurs
dissolutions respectives fin février et ont décidé de mutualiser leurs moyens au sein d’une seule et même association le Groupe de Valorisation de l’Agriculture de la terre aux îles : un seul bureau, une cotisation unifiée sur un territoire allant de Plouay à Quiberon et de Languidic à Guidel. Continuer à "porter les valeurs des groupes de développement
agricoles, nous souhaitions moderniser et dynamiser nos actions", pointe le nouveau conseil d'administration. Deux ans auront été nécessaires pour faire advenir le GVA de
la terre aux îles. Il s’appuie sur un projet qui allie mutualisation des moyens et proximité.
Cette nouvelle association adhère au niveau départemental à Rés’Agri. «Tout seul on va plus vite mais à plusieurs on va plus loin », répètent ses membres.
4 axes stratégiques
Au travers de cette nouvelle association, le GVA propose un lieu d’échange, d’écoute pour bien vivre son métier d’agriculteur et d’agricultrice. "Nous voulons aider les agriculteurs/trices à s’informer, à comprendre les enjeux pour anticiper et
décider en autonomie", enchaînent-ils. C'est les accompagner pour qu'ils pilotent leur entreprise : renforcer et créer les groupes techniques, groupes projets, traiter des sujets d’actualité souhaités par les adhérents (être réactif, innovant) par des réunions, formations, bout de champ… et conforter, acquérir de nouvelles compétences. Ils veulent également faire connaître leur métier, être acteur du territoire, et transmettre les
valeurs du monde rural.
Avec près de 350 agriculteurs au sein de 200 exploitations adhérentes, 9 groupes spécialisés proposent un programme d'actions qui s’enrichiront de projets sur les protéines ou la méthanisation.
Claire Le Clève
Accroche : «Tout seul on va plus vite mais à plusieurs on va plus loin »,