Des mesures très insuffisantes pour les producteurs de veaux de boucherie
La FDSEA et les Jeunes agriculteurs dénoncent le montant dérisoire des aides à la filière veau de boucherie. Pour obtenir de quoi sortir la production du marasme, ils appellent à la mobilisation.
Consommation en baisse, flambée des matières premières, récentes mises aux normes… Dans la filière veau de boucherie, tout concourt à une crise d'ampleur. Pour enrayer l'allongement des vides et la dégradation des revenus, les producteurs ont tiré la sonnette d'alarme. Leur cri n'a que partiellement été entendu par les Pouvoirs publics.
Des mesures d'urgence ont été décidées : aides aux producteurs, report de cotisations sociales. Les producteurs attendent plus comme un abondement de l'enveloppe FAC, un versement anticipé de 80% de l'acompte PAB, le découplage de la PAB veaux de boucherie, des dispositions spécifiques pour les agriculteurs en difficulté (allégement des cotisations sociales, report de TVA, réaménagement de prêts, aides au redressement). Ils demandent également un plan de sauvegarde de la filière au travers du gel des créations de bâtiments neufs, d'aides financières plus conséquentes, d'une indemnisation des vides sanitaires et d'un plan de recherche.
Une première enveloppe d'aides d'urgence de 200 000 euros a été allouée, dont 32 000 euros pour l'Ille-et-Vilaine. Lundi 11 juin, les représentants des éleveurs avaient rendez-vous avec l'administration pour répartir ce soutien. "Cette enveloppe est très insuffisante, déplore Catherine Debroize, responsable de la section veaux à la FRSEA. Mais la politique de la chaise vide n'aurait servie à rien. Nous avons dénoncé l'insuffisance de cette enveloppe auprès de l'administration lors de cette réunion". En Ille et Vilaine, 450 exploitations représentant 600 agriculteurs produisent du veau de boucherie. 273 ont déposé un dossier de demande d'aides. Seulement 49 dossiers ont pu être aidés - 24 pour des éleveurs indépendants et 25 d'éleveurs intégrés, dont 11 JA- et chacun pour un montant dérisoire. "Avec 32 000 euros, nous ne pouvions aider suffisamment tout le monde. Pour répondre à toutes les demandes, il nous faudrait 227 000 euros, estime Catherine Debroize. Plus que l'enveloppe nationale actuelle pour les besoins d'un seul département". Les producteurs réclament donc une rallonge.
Des mesures d'urgence ont été décidées : aides aux producteurs, report de cotisations sociales. Les producteurs attendent plus comme un abondement de l'enveloppe FAC, un versement anticipé de 80% de l'acompte PAB, le découplage de la PAB veaux de boucherie, des dispositions spécifiques pour les agriculteurs en difficulté (allégement des cotisations sociales, report de TVA, réaménagement de prêts, aides au redressement). Ils demandent également un plan de sauvegarde de la filière au travers du gel des créations de bâtiments neufs, d'aides financières plus conséquentes, d'une indemnisation des vides sanitaires et d'un plan de recherche.
Une première enveloppe d'aides d'urgence de 200 000 euros a été allouée, dont 32 000 euros pour l'Ille-et-Vilaine. Lundi 11 juin, les représentants des éleveurs avaient rendez-vous avec l'administration pour répartir ce soutien. "Cette enveloppe est très insuffisante, déplore Catherine Debroize, responsable de la section veaux à la FRSEA. Mais la politique de la chaise vide n'aurait servie à rien. Nous avons dénoncé l'insuffisance de cette enveloppe auprès de l'administration lors de cette réunion". En Ille et Vilaine, 450 exploitations représentant 600 agriculteurs produisent du veau de boucherie. 273 ont déposé un dossier de demande d'aides. Seulement 49 dossiers ont pu être aidés - 24 pour des éleveurs indépendants et 25 d'éleveurs intégrés, dont 11 JA- et chacun pour un montant dérisoire. "Avec 32 000 euros, nous ne pouvions aider suffisamment tout le monde. Pour répondre à toutes les demandes, il nous faudrait 227 000 euros, estime Catherine Debroize. Plus que l'enveloppe nationale actuelle pour les besoins d'un seul département". Les producteurs réclament donc une rallonge.
Pour l'instant, la circulaire sur le report des cotisations n'est pas encore publiée. Les éleveurs qui rencontreraient des difficultés pour payer leurs cotisations sociales, leurs échéances de prêts, la TVA, peuvent prendre contact auprès de Fabrice Guérin, à l'Atese (02 23 48 28 70) et de la MSA
(02 99 01 85 11).
(02 99 01 85 11).