Devenir secouriste au travail
Parce que l'accident arrive aussi sur le lieu de travail, une formation de sauveteur secouriste permet d'apprendre à faire face à la plupart des situations.



Une coupure, une brûlure, une chute... "Quand l'accident survient, on a tendance à stresser et à faire exactement l'inverse de ce qu'il faut faire", estime Jean-Yves. Confronté à un problème électrique, un câble tombé sur la flèche de la remorque, il est sorti du tracteur. "Il aurait fallu ne pas bouger et attendre les secours". Car, si le fil avait été dénudé, les conséquences auraient pu être dramatiques ! Et l'exemple vaut aussi pour les coupures où, selon la nature de l'objet tranchant, il est parfois préférable de le laisser dans la plaie pour ne pas aggraver les lésions...
En deux jours, la formation de sauveteur-secouriste du travail passe en revue les principaux risques, en s'adaptant à chaque profession. "Elle nous donne un cadre : en cas d'accident, on sait par où commencer", apprécie Vincent. Si les stagiaires apprennent à faire face à une perte de connaissance, ils réalisent aussi les massages cardiaques, se servent d'un défibrillateur... "La dernière demi-journée, nous mettons l'accent sur la prévention, en nous déplaçant dans une entreprise", rajoute Nathalie Carré, formatrice à GPS 29, Gestion prévention santé. Leur diplôme en poche, les stagiaires devront participer à une journée de recyclage au bout de 24 mois, pour continuer à le valider.
Les exploitations légumières engagées dans la certification Globalgap doivent impérativement compter dans leurs rangs au moins une personne titulaire de la carte de sauveteur-secouriste au travail. C'est la raison pour laquelle la chambre d'agriculture organise régulièrement des formations. Renseignements complémentaires au 02 98 69 17 46.