Fin de dérogation pour les petites unités de transformation lapin et volaille

Les unités de transformation à la ferme de viande de lapin et de volailles commercialisant localement des petits volumes ne peuvent plus, depuis le 31 décembre, déroger à l’obligation d’agrément sanitaire. La Commission européenne a en effet refusé de prolonger la dérogation dont bénéficiaient ces structures. La France avait demandé cet automne le maintien de cette exemption, affirmant que sans elle de nombreux ateliers de transformation locaux ne pourraient plus vendre leur production. Plus de 3 000 seraient concernés. "Puisque ces établissements, déjà soumis aux règles générales d’hygiène en vigueur, ne présentent aucun problème sanitaire, pourquoi la Commission ne prolonge-t-elle pas la dérogation dont ils bénéficient ?". La commissaire à la Santé, Stella Kyriakides, rappelle que les éleveurs de volailles et de lapins peuvent continuer à abattre leurs animaux dans leur propre abattoir, sans être soumis aux règles d’hygiène fixées par le règlement, mais pour les préparations de viandes et les produits à base de viandes, la dérogation avait été accordée à titre temporaire. Les éleveurs ont disposé de quinze ans pour s’adapter aux exigences européennes, un délai qu’elle juge suffisant.