2 789 projets de vente de foncier notifiés pendant le confinement
Pendant le confinement, les ventes de foncier ont continué, à un rythme diminué d’environ 50 %, et selon des procédures adaptées, pour ne pas bloquer totalement toutes les transactions. En Bretagne ce sont ainsi 2 789 notifications de ventes par les notaires qui ont été enregistrées par les équipes de la Safer - en télétravail bien sûr - et des attributions qui ont été traitées par des comités techniques en réunion téléphonique,… la mécanique ne s’est pas arrêtée.

Du 1er janvier 2020 au 11 mars, 5 687 ventes avaient été notifiées à la Safer. Du 11 mars au 28 avril, 2 789 ventes "seulement" ont été notifiées, soit - ramené au nombre de semaines -, une chute de plus de 50 %. Mais l’important était que la "mécanique" ne soit pas totalement bloquée.
Le numérique en soutien
Pour Thierry Couteller, directeur de la Safer Bretagne, il a ainsi fallu trouver les moyens pour que des situations ne soient pas bloquées, qu’il s’agisse de l’adoption des signatures électroniques, les réunions du comité technique par vidéo conférence ou en conférence téléphone.
Au 13 janvier, tous les dossiers étaient suspendus. Mais il a bien fallu trouver une solution pour permettre à une personne de signer l’acte de vente concrétisant par exemple un déménagement indispensable et prévu de longue date, ou à tel exploitant d’entrer dans les terres pour préparer les semis de maïs sans attendre un futur déconfinement. "La Safer a fait le maximum pour répondre aux attentes et aux demandes des notaires et de leurs clients", glisse Thierry Couteller qui souligne le plan de continuité d’activité mis en place. Celui-ci a permis d’assurer le maintien de la transparence du marché foncier, au travers notamment de la poursuite des appels à candidatures dans la presse et notamment dans Terra, mais aussi le traitement des demandes des notaires et de leurs clients.
Thierry Couteller souligne d’ailleurs un aspect plutôt inattendu de ce confinement, à savoir la forte hausse de demandes de maisons et de biens immobiliers en campagne, de citadins qui, confinés, se préparent au jour d’après… voire au prochain confinement !