La MSA solidaire des familles fragilisées par la crise

En réactivant son dispositif MSA Solidaire avec le Secours Populaire français, la MSA des portes de Bretagne a invité en décembre ses 530 salariés, 637 délégués et 228 000 ressortissants à réaliser un don de jouets ou de denrées alimentaires au Secours populaire pour les familles en difficulté. La mobilisation des délégués MSA avec l’organisation de collecte est venue d’ajouter à celle des salariés et ce sont près de 400 dons qui ont pu être ainsi collectés. L’ensemble a donc été remis au Secours populaire par la MSA des Portes de Bretagne en cette fin d’année 2020. / Claire Le Clève - Terra
Si l’initiative est nationale, la MSA d’Armorique a tenu à décliner au niveau local le partenariat avec le Secours populaire. Et du 7 au 31 décembre, elle a encouragé ses 600 salariés, 400 délégués et l’ensemble de ses adhérents à déposer jouets neufs, livres et denrées non périssables dans l’une des 27 structures du Secours populaire dans le Finistère, 21 dans les Côtes d’Armor.
"En cette année marquée par une crise sanitaire, sociale et économique sans précédent qui plonge de très nombreuses familles dans la précarité, il fallait faire quelque chose", estime Bernard Simon, le président de la MSA d’Armorique. Pour que Noël reste un moment magique, c’est un appel aux dons de jouets qui a été préféré. "Et la MSA offre pour 1 000 € de jouets pour le Finistère et autant pour les Côtes d’Armor", rajoute Philippe Meyer, le directeur. "Une initiative qui nous fait chaud au cœur, indique Annie Marin, directrice adjointe du Secours populaire du Finistère. À cause du Covid, toutes les manifestations qui nous permettaient de récolter des jouets, course, randonnée à moto…, ont été annulées. Et, début novembre, nous nous demandions bien comment nous allions faire alors que, plus que jamais, nous devions faire de ce Noël une grande fête". Car les bénéficiaires n’ont jamais été si nombreux. "Le premier confinement a augmenté de 45 % la population que nous aidons . Et le second a mis à jour une détresse psychologique, une solitude encore plus difficile à supporter en période de fête". / Chantal Pape - Terra