La caravane sans Cochonou et Carrefour

La crise de l'élevage a marqué l ‘étape du 11 juillet du tour de France et plusieurs régions françaises. La caravane a été amputée des véhicules des marques Cochonou et Carrefour, cibles d'actions des agriculteurs. Samedi, vers 5h00, un groupe d'agriculteurs a bloqué les camions de Carrefour, stationnés pour la nuit à Lohéac, une localité à une trentaine de kilomètres de Rennes, où était donné le départ de la 8e étape Rennes -Mûr-de-Bretagne. "Partagez vos marges, sauvez l'élevage", proclamait une pancarte des éleveurs à l'adresse de l'enseigne de la grande distribution. Le groupe Cochonou avait lui carrément choisi, comme la veille lors de l'étape Livarot - Fougères, de laisser au garage ses 2 CV à carreaux rouges et blancs par crainte d'actions des éleveurs. Par ailleurs, en dehors de la route du Tour, les agriculteurs des départements du grand ouest ont poursuivi le 11 juillet leurs actions visant la grande distribution et les coopératives, pour réclamer une valorisation des prix de vente. A Châteaulin (Finistère), environ 25 agriculteurs bloquaient toujours en fin d'après-midi, tous les accès d'un supermarché Leclerc à l'aide d'une douzaine de tracteurs. La nuit précédente à Vitré (Ille-et-Vilaine), c'est la coopérative laitière Lactalis qui avait été la cible de la colère des producteurs.