La Coopédom mise sur l'énergie verte
Pour ne pas être trop dépendante de l'envolée des énergies fossiles, la Coopédom investit dans la biomasse. Demain, c'est grâce au miscanthus et au biogaz que seront déshydratés les fourrages.

Tonnage record
Année particulière sur le plan météorologique, 2007 aura été plus bonne pour la Coopédom. L'été humide a permis de très bons rendements en luzerne, rendements aussi au rendez-vous en maïs. La coopérative a déshydraté un tonnage jamais atteint, plus de 44.000 tonnes de fourrages. Soit 20% de plus qu'en 2006. La luzerne a produit 13% de plus à surface équivalente. La qualité était aussi au rendez-vous avec des teneurs en matières azotées autour des 20%. C'est surtout en maïs que la hausse a été significative : + 41% en maïs épi, + 36% en maïs plante entière. "C'est une activité record, s'est félicité Joseph Lebrun, le président de la Coopédom. L'augmentation des tonnages et le développement des activités de notre filiale CVDA, notamment les mélanges fibreux, ont permis d'amortir la hausse des coûts énergétiques et de maintenir nos investissements". Les bons résultats vont permettre d'accorder aux adhérents une ristourne de 5 euros/tonne de fourrage protéique. En prévision du surcoût énergétique de 2008, une hausse de 12euros/tonne de la prestation de séchage a été programmée.
Pour faire face à la disparition d'un certain nombre de désherbants, la Coopédom teste de nouvelles méthodes comme le désherbage mécanique et recommande des implantations précoces afin d'avoir maîtriser le désherbage avant l'hiver.
La hausse du coût des matières premières ne fait que renforcer l'intérêt de la luzerne auto-consommée. "Les surfaces sont en repli en France et en Espagne, prévient Joseph Lebrun à l'intention de ceux qui seraient tentés de faire plus de céréales. La luzerne sera donc rare et chère à l'achat en 2008". Cette même hausse des compléments vache laitière redonne tout son intérêt au RGI en dérobé.