AG de la FDCuma 29
La FDCuma prépare le Mécafourrages
Le grand évènement de l'année pour la FDCuma 29 sera sans conteste la rencontre Mécafourrages, une journée technique sur l'herbe à Saint-Thégonnec le 26 mai prochain.


Le grand évènement de l'année pour la FDCuma 29 sera sans conteste la rencontre Mécafourrages, une journée technique sur l'herbe à Saint-Thégonnec le 26 mai prochain.
Lors de son assemblée générale le 29 janvier à Saint-Yvi, la FDCuma 29 a donné des précisions sur la rencontre Mécafourrages où 3 000 professionnels seraient attendus. Ateliers techniques, démonstrations, et forum débat se succéderont sur un site de 13 ha près de Morlaix. "L'herbe est un de nos atouts en Bretagne, rappelle Rémi Bodiou, président de la FDCuma 29. On a beaucoup à y gagner si on la valorise bien". Tous les circuits – ensilage, foin, pâturage – seront présentés lors de cette journée technique organisée par les quatre FDCuma bretonnes et la chambre d'agriculture. Les mélanges prairiaux légumineuses-graminées y seront particulièrement à l'honneur. "Maîtriser ses coûts de production passe par davantage d'autonomie azotée", estime Rémi Bodiou.
Et d'autres animations pour 2010
L'année 2009 a été marquée par de nombreux rencontres entre Cuma, des rencontres très positives avec les jeunes des établissements agricoles, des démonstrations de matériel (entretien bords de champ, désherbage alternatif, régénérateur de prairie), de nombreuses opérations (collecte de bâches, éco-conduite)… Des actions qui se poursuivront en 2010. Rémi Bodiou estime que "la collecte de bâches devrait être contractualisée pour l'automne avec les coops et négoces". Quant aux démonstrations, elles démarrent dès le 16 février par la destruction de couverts chez un agriculteur. Tout comme en 2009, le programme d'activités de la FDCuma 29 sera donc riche en 2010. Et Rémi Bodiou de rappeler l'importance du travail collectif en Cuma, quel que soit le contexte économique, qui "permet une réduction des charges et un accès plus rapide au progrès technique". C'est "une obligation pour conserver notre revenu demain". Dans cette optique, et malgré la morosité ambiante, les Cuma ont ainsi continué leur investissement en 2009, soit 4,4 millions d'euros pour 170 dossiers déposés au Crédit Agricole. Un budget identique à celui de l'année 2008.
Choisir son tracteur
Enfin, avec la traction pour thème central de son AG, la FDCuma est revenue "à ses fondements", pointe Rémi Bodiou. "En 15 ans, la puissance de nos tracteurs est passée de 110 à 135 cv, souligne Ronan Kerrien, président de la Cuma du Frout à Taulé. La tonne à lisier est un matériel déterminant dans la puissance choisie". Cependant, remarque Pierre Demeuré, conseiller machinisme à la chambre d'agriculture, "les constructeurs utilisent des normes différentes concernant la puissance". Le passage au banc permet donc de vérifier ces problèmes entre marques. "Les émissions polluantes ont été réduites de 40% avec la norme 2006, ce qui explique des moteurs de plus en plus complexes et coûteux", note quant à lui Nicolas Bourbigot, formateur en machinisme à la MFR d'Elliant. Que penser aussi d'une boîte à variation continue ? "C'est un confort quand on est 10h par jour sur le tracteur, mais qui a un coût, et dont la fiabilité est diminuée par la variabilité de conduite de chaque chauffeur", avoue Jacques Canevet, salarié de la Cuma des Châteaux. Capacité hydraulique, automatismes, pneumatiques, etc. ont aussi été passés en revue. Des points de repère intéressants au vu de la complexité de la mécanisation aujourd'hui.