La filière avicole organise le traitement des animaux trouvés morts
Eleveurs, groupements, couvoirs et abattoirs ont créé une association "ATM avicole" pour organiser et financer l'équarrissage.

Depuis juillet 2009, les modalités de l'équarrissage ont changé et la filière volailles de chair a dû constituer, faute d'interprofession pré-existante, une association pour le financement de l'enlèvement des animaux trouvés morts. Eleveurs, abatteurs et couvoirs ont réuni leurs moyens pour financer les 7,3 millions nécessaires au traitement des 23.700 tonnes d'animaux morts. Les éleveurs cotisent à hauteur de 10%, comme les couvoirs et les abattoirs apportent 80%. Après un an de fonctionnement, Patrick Bouron, le président de l'ATM avicole s'est félicité du bon engagement de tous les maillons de la filière. L'ATM avicole récolte les contributions des membres de la filière et règles les factures des équarrisseurs à partir de leurs relevés mensuels d'enlèvement. "12.641 éleveurs, 490 éleveurs-abatteurs, 65 couvoirs et 102 abattoirs, soit 90% de la production organisée, adhèrent, dénombre-t-il. Nous travaillons avec trois sociétés spécialisées dans l'équarrissage et la valorisation des farines animales. Ce système mutualisé au niveau national a fait ses preuves dès sa première année. Nous avons relevé ce challenge".
Pour réduire les coûts d'élimination, l'ATM avicole veut travailler avec les entreprises spécialisées à la valorisation des sous-produits sous forme de fertilisations, comme combustible dans les cimenteries ou encore par la valorisation énergétique de la biomasse.
Cécile Julien