Le GDS lance sa filière équine !
A l’aube de se regrouper en structure régionale (GDS Bretagne est prévu pour janvier 2015), le groupement élargit son offre avec la mise en place d’un accompagnement sanitaire pour les équidés.

"Comme souvent, c’est suite à un gros problème sanitaire, sur un élevage du Finistère, que le manque d’une organisation spécialisée dans la filière équine c’est fait sentir. Après réflexion, nous nous sommes engagés pour répondre à ce besoin", explique Patrick Le Provost, directeur du GDS 22. Et d’ajouter : "nous avons fixé un objectif raisonnable de 50 adhérents pour le mois de juin".
Cinq mesures phare
Afin de rassurer la quinzaine de personne présente à cette première assemblée générale de la filière équine, Yannick Rolland, président de la section précise que "le rôle du GDS n’est pas de gendarmer mais bien de gérer au mieux la santé sanitaire de l’espèce". Ainsi, le programme d’action se décline en cinq points. Il comprend le dépistage métrite sur les reproducteurs, la recherche des causes d’avortement, la réalisation d’autopsies (transport au laboratoire) et une action parasitisme. Une cinquième action est optionnelle et concerne l’équarrissage (mutualisation des frais dans le cadre du dispositif équidés). "Notre référence est le département de l’Orne où le système est implanté depuis plusieurs années et où le budget est équilibré", rapporte le président.
Un travail mutualisé
Pour parvenir à un accord, notamment sur le règlement intérieur et afin de connaître les besoins de chaque spécialités (sport, centre-équestre, éleveurs, poney...), le GDS s’est entouré des responsables de chaque structures mais aussi des vétérinaires. Si Yannick Rolland admet que "l’action sanitaire n’est pas toujours bien perçue dans un premier temps, les détenteurs d’animaux comprennent souvent l’intérêt de se protéger". Il rappelle que "plus de 95 % des éleveurs bovins adhérent au GDS". Les différents partenaires du monde équestre estime que seulement la moitié des animaux sont déclaré. La mise en place du GDS équidés pourrait pousser certains à se faire connaître pour avoir accès au service sanitaire.
Passe à ton voisin
L’assemblée générale a aussi été l’occasion pour l’éleveuse du Finistère qui a perdu une quarantaine de chevaux à cause d’un problème sanitaire de revenir sur son expérience. Par ailleurs, suite à l’événement, elle a communiqué sur l’élan de solidarité qui a permis à l’exploitation de se remettre sur les rails "Nous avons reçu beaucoup d’aide et de nombreux dons. Nous avons pu acheter des chevaux, ils nous restent de l’argent que nous souhaitons donné au GDS pour le lancement de la filière". Une action qui "touche les responsables".Au président de s’exprimer : "c’est révélateur de ce que le GDS transmet en terme de valeur : solidarité et mutualisme".
Une organisation bretonne pour 2015
Dès janvier 2015, les structures GDS fusionnent pour devenir le GDS Bretagne. Ils comptent poursuivre le travail entrepris sur quatre domaines d’activité stratégiques : la veille sanitaire, l’assainissement, le conseil santé et la formation.