L'élevage ovin mise sur les filières de qualité
Pour redonner du souffle à la production ovine, groupements et entreprises de transformation ont développé une démarche qualité, la CCP "Agneaux de nos régions".

A la SVA.
© TERRA
Faible revenu, concurrence des importations, baisse de la consommation, pour en finir avec ces images désuètes qui collent à la peau de l'élevage ovin et lui redonner une place en Bretagne, les groupements de producteurs Oviouest et Bergeries de Bretagne et l'entreprise SVA ont misé, depuis janvier 2002, sur une certification qualité. La CCP "Agneaux de nos régions" est une marque d'entreprise avec un cahier des charges validant la démarche qualité. 11 groupements de producteurs, dont les deux bretons, approvisionnent cette filière.
"L'agneau de nos régions" est commercialisé pour 80% en carcasse dans les boucheries des magasins Intermarché et à 20% sous forme de découpe. "La demande en produits transformés augmente, constate André Marchand, responsable des relations avec les producteurs à la SVA. Pour mieux répondre aux attentes des consommateurs, nous nous orientons vers des portions plus petites, des produits plus élaborés".
Deux objectifs
Jeudi 31 mai, représentants des producteurs et responsables de la SVA se sont retrouvés pour faire le point sur 2006. Sur les 13 378 tonnes qu'a transformées la SVA, 40% sont d'origine française. "Un pourcentage en hausse", se réjouit Louis Rozé, responsable de la filière ovine dans l'entreprise. Les "Agneaux de nos régions" représentent 38% des abattages. Ils ont été payés à un prix moyen de 5,65 €/kg en 2006, avec une prime de certification de 0,30 e. 800 éleveurs approvisionnent la filière avec 50 000 agneaux, dont 13 600 proviennent d'Oviouest et de Bergeries de Bretagne et de leurs 130 éleveurs. L'objectif est d'arriver à 90 000 agneaux.
La filière s'est fixée deux objectifs d'amélioration : la qualité des gras et le calendrier de production. La qualité des gras, couleur et aspect, dépend beaucoup de l'alimentation, d'un rationnement en fin d'engraissement et d'une rumination suffisante. Pour mieux faire coller le calendrier de la production à celui de la consommation, en sortant plus d'agneaux en juillet/août, une prime de 0,30 €/kg est versée entre octobre et fin janvier. "Les 2 courbes se rapprochent car les groupements ont misé sur leurs complémentarités", soulignent les représentants de la filière.
Filière qualité et charte de relance ovine ont permis d'enrayer le déclin de l'élevage en Bretagne en assurant un revenu. "Le développement de la filière qualité a créé une certaine dynamique", apprécient les observateurs.
"L'agneau de nos régions" est commercialisé pour 80% en carcasse dans les boucheries des magasins Intermarché et à 20% sous forme de découpe. "La demande en produits transformés augmente, constate André Marchand, responsable des relations avec les producteurs à la SVA. Pour mieux répondre aux attentes des consommateurs, nous nous orientons vers des portions plus petites, des produits plus élaborés".
Deux objectifs
Jeudi 31 mai, représentants des producteurs et responsables de la SVA se sont retrouvés pour faire le point sur 2006. Sur les 13 378 tonnes qu'a transformées la SVA, 40% sont d'origine française. "Un pourcentage en hausse", se réjouit Louis Rozé, responsable de la filière ovine dans l'entreprise. Les "Agneaux de nos régions" représentent 38% des abattages. Ils ont été payés à un prix moyen de 5,65 €/kg en 2006, avec une prime de certification de 0,30 e. 800 éleveurs approvisionnent la filière avec 50 000 agneaux, dont 13 600 proviennent d'Oviouest et de Bergeries de Bretagne et de leurs 130 éleveurs. L'objectif est d'arriver à 90 000 agneaux.
La filière s'est fixée deux objectifs d'amélioration : la qualité des gras et le calendrier de production. La qualité des gras, couleur et aspect, dépend beaucoup de l'alimentation, d'un rationnement en fin d'engraissement et d'une rumination suffisante. Pour mieux faire coller le calendrier de la production à celui de la consommation, en sortant plus d'agneaux en juillet/août, une prime de 0,30 €/kg est versée entre octobre et fin janvier. "Les 2 courbes se rapprochent car les groupements ont misé sur leurs complémentarités", soulignent les représentants de la filière.
Filière qualité et charte de relance ovine ont permis d'enrayer le déclin de l'élevage en Bretagne en assurant un revenu. "Le développement de la filière qualité a créé une certaine dynamique", apprécient les observateurs.