Les Cuma investissent dans la maîtrise de l'énergie
La FDCuma, qui tenait son AG le 29 mai à Plouguenast, accorde de l'importance au domaine de l'énergie. En attestent les nombreuses actions consacrées à ce sujet en 2006, autour de la maîtrise de la consommation de fuel, l'entretien du bocage et la valorisation du bois, ou le pressage de colza.
En 2006, la FDCuma a réalisé une dizaine d'étalonnage pour des épandeurs d'engrais. Elle a aussi organisé une journée de démonstrations d'entretien de bords de champs, effectué une journée de formation au travail du sol et participé au diagnostic de 85 pulvérisateurs. Avec l'aide de l'association Aile, 61 tracteurs ont été contrôlés, mettant en évidence que la majorité possède une puissance supérieure à la norme, ce qui augmente inutilement les risques de casse et la consommation de carburant. Enfin, la FDCuma s'investit beaucoup sur le thème des charges de structure et de mécanisation, en témoignent la journée régionale en 2006 et les neuf portes ouvertes dans les exploitations du département ayant attiré près de 1000 personnes.
Rouler pour les biocarburants
La FDCuma a suivi trois projets de trituration de colza, dont l'un avec une presse fixe à Saint Gouénou et une unité à Bourbriac de production d'huile comme carburant pour la flotte de bennes à ordures des collectivités. La Cuma Innov'22, quant à elle, a réalisé sa première campagne en système mobile, avec déjà 120 tonnes de colza à son actif et une qualité de pressage (faible taux de matières grasses du tourteau, extraction à hauteur de 37% et débit de 100 kg par heure), qui satisfait nettement ses adhérents.
La FD Cuma, qui poursuit son action de diffusion de la technique, étudie par ailleurs les possibilités d'estérification à la ferme ainsi que l'utilisation directe d'huile végétale pour les groupes électrogènes ou les désherbeurs thermiques.
Des systèmes de récolte de l'herbe
Plusieurs témoignages ont marqué l'AG, surtout sur le thème de la récolte de l'herbe, notamment pour introduire le matériel en démonstration l'après-midi. Dans une Cuma, c'est par exemple l'acquisition d'un groupe de fauche de six mètres de large qui a permis la valorisation des deux tracteurs et le début d'une activité de fauche pour 400 ha par an. Dans une seconde Cuma, la faneuse trainée 6 toupies et l'andaineur illustrent la possibilité "de grands débits de chantier avec le tracteur de faible puissance de l'exploitation". Enfin, l'investissement dans une remorque autochargeuse a permis dans un autre cas de faire face à la demande croissante des adhérents, de faciliter le chantier de récolte tout en améliorant la qualité -les couteaux du rotor assurent davantage d'homogénéité- et dans le même temps, pérennise l'emploi des deux salariés de la Cuma.
Optimiser les coûts
Les Cuma des Côtes d'Armor ont investis en 2006 un total de 5,3 millions d'euros pour l'achat de 20 round ballers, 17 épandeurs, 15 débroussailleuses, 12 tracteurs, etc. Elles sont 180 et regroupent 3 300 adhérents. 43 d'entre elles emploient même 84 salariés permanents. On compte à peine trois créations de Cuma en 2006. Jean Le Floc'h, du conseil général, regrette que "les Cuma ne se développent pas davantage, alors qu'elles présentent l'intérêt de rationaliser les coûts de mécanisation". Après avoir rappelé le soutien apporté par le conseil général, avec près de 35 000 euros, il a souligné l'innovation et le dynamisme dont les Cuma font preuve, spécialement concernant les énergies nouvelles.
Rouler pour les biocarburants
La FDCuma a suivi trois projets de trituration de colza, dont l'un avec une presse fixe à Saint Gouénou et une unité à Bourbriac de production d'huile comme carburant pour la flotte de bennes à ordures des collectivités. La Cuma Innov'22, quant à elle, a réalisé sa première campagne en système mobile, avec déjà 120 tonnes de colza à son actif et une qualité de pressage (faible taux de matières grasses du tourteau, extraction à hauteur de 37% et débit de 100 kg par heure), qui satisfait nettement ses adhérents.
La FD Cuma, qui poursuit son action de diffusion de la technique, étudie par ailleurs les possibilités d'estérification à la ferme ainsi que l'utilisation directe d'huile végétale pour les groupes électrogènes ou les désherbeurs thermiques.
Des systèmes de récolte de l'herbe
Plusieurs témoignages ont marqué l'AG, surtout sur le thème de la récolte de l'herbe, notamment pour introduire le matériel en démonstration l'après-midi. Dans une Cuma, c'est par exemple l'acquisition d'un groupe de fauche de six mètres de large qui a permis la valorisation des deux tracteurs et le début d'une activité de fauche pour 400 ha par an. Dans une seconde Cuma, la faneuse trainée 6 toupies et l'andaineur illustrent la possibilité "de grands débits de chantier avec le tracteur de faible puissance de l'exploitation". Enfin, l'investissement dans une remorque autochargeuse a permis dans un autre cas de faire face à la demande croissante des adhérents, de faciliter le chantier de récolte tout en améliorant la qualité -les couteaux du rotor assurent davantage d'homogénéité- et dans le même temps, pérennise l'emploi des deux salariés de la Cuma.
Optimiser les coûts
Les Cuma des Côtes d'Armor ont investis en 2006 un total de 5,3 millions d'euros pour l'achat de 20 round ballers, 17 épandeurs, 15 débroussailleuses, 12 tracteurs, etc. Elles sont 180 et regroupent 3 300 adhérents. 43 d'entre elles emploient même 84 salariés permanents. On compte à peine trois créations de Cuma en 2006. Jean Le Floc'h, du conseil général, regrette que "les Cuma ne se développent pas davantage, alors qu'elles présentent l'intérêt de rationaliser les coûts de mécanisation". Après avoir rappelé le soutien apporté par le conseil général, avec près de 35 000 euros, il a souligné l'innovation et le dynamisme dont les Cuma font preuve, spécialement concernant les énergies nouvelles.