Les MSA de l'Ouest réfléchissent aux évolutions de la protection sociale
Réunies à Saint Pol de Léon
pour fêter 50 ans de travail
en commun, les 6 caisses
de MSA de l'Ouest ont planché
sur les évolutions de la protection sociale, passées et à venir.

"À l'origine, nous voulions un lieu pour échanger sur nos projets stratégiques, mettre en commun nos idées, lister nos besoins et y apporter des solutions". Créée en 1965, l'Umsao, l'union des MSA de l'Ouest a rajouté à ses compétences la formation des élus et des salariés. Et, depuis la fusion de 2010, elle couvre 12 départements et regroupe les 6 caisses de Bretagne, Pays de Loire et Basse Normandie.
Son assemblée générale, les 5 et 6 octobre derniers à Saint Pol de Léon (29), a été l'occasion de fêter ses 50 ans. Pour l'occasion, elle a invité ses anciennes présidentes pour faire le point sur l'évolution de la protection sociale. "Ces dernières années, nous avons connu des avancées importantes", souligne Georgette Rousselet, présidente de la caisse Mayenne-Orne-Sarthe et de l'Umsao, en évoquant les indemnités journalières maladie et accident du travail. "Mais il reste encore du travail à faire", estime Marie-Claire Quesnel, présidente de l'Umsao de 1995 à 2000, qui cite, entre autres, une meilleure prise en charge de l'invalidité, pour arriver à parité avec les autres régimes de protection sociale. "Et, pour l'ensemble des régimes, il faudra bien s'atteler enfin au financement de la dépendance".
Au niveau des caisses de MSA, les choses ont aussi bien changé, avec la dématérialisation ou la coopération inter-caisses. Avec un coût moyen de fonctionnement de 3,2 %, "très faible", les MSA s'estiment désormais en ordre de marche. "Avec son guichet unique et son tandem élus-salariés, le régime agricole a bien des atouts. Et le gouvernement pourrait lui confier d'autres tâches, comme la gestion de la protection sociale d'autres catégories professionnelles".