Les producteurs de porcs veulent la vérité sur les marges
A l'appel de la FDEA et des Jeunes agriculteurs, les producteurs de porcs se sont rendus une nouvelle fois, samedi 1er mars, dans des grandes surfaces rennaises pour contrôler l'origine des produits et réclamer plus de transparence sur les marges.

Transparence et VPF
Les producteurs ont exigé la mise en avant de la viande française, en vidant les rayons de ce qui n'était pas étiqueté "Viande porcine française". Au rayon viande fraîche, les consommateurs se sont retrouvés face à des linéaires vides. "Je ne me fournis qu'aux abattoirs Kerméné et nous avons signé, l'an dernier, un partenariat avec les producteurs de la région", affiche le responsable de Leclerc Saint Grégoire. Si, contrairement à la viande bovine, l'indication d'origine n'est pas obligatoire sur le porc, il faut reconnaitre qu'aucune barquette ne mentionnait la provenance. "Les consommateurs ont le droit de savoir ce qu'ils mangent, comment ont été élevés ces porcs", expliquent les producteurs. Assentiment du côté d'une partie des consommateurs, tandis que d'autres n'ont d'autre alternative que de choisir en fonction du prix.
Si le cours du porc ne progresse pas plus que son bond de puce de 1 centime lundi et que la grande distribution ne joue pas plus le jeu de la production française en baissant ses marges, les producteurs se disent prêts à bloquer les plateformes des différentes centrales d'achat.