Ne serait-ce pas le bon moment pour créer des vocations ?

Ces derniers mois ont rappelé - s’il était nécessaire de le faire - que l’activité agricole est une activité de première nécessité.
Mise en place de plateformes pour commander des produits locaux en ligne, publicité télévisée des GMS, lancement de l’opération "des bras pour ton assiette", communication des agriculteurs sur les réseaux sociaux,… on a tous entendu parler d’agriculture pendant cette période de confinement ! Ne serait-ce pas le bon moment pour créer des vocations ? Pour rappeler ce qu’est l’agriculture d’aujourd’hui ? Une agriculture moderne qui sait s’adapter aux contraintes extérieures : météo capricieuse, alternance sécheresse - pluie diluvienne, agribashing, normes de plus en plus strictes et nombreuses…
Cette période fut pour beaucoup l’occasion de se questionner sur son travail, son utilité, ses valeurs personnelles... L’agriculture peut être une vocation pour celles et ceux qui sont en quête de sens. Se rapprocher de la terre oui, n’importe comment non !
Le confinement a montré que plus que jamais les agriculteurs ont besoin de main d’œuvre. Une main d’œuvre motivée, prête à se former si besoin. Le salariat ou les expériences de stages sont idéaux pour voir si l’appel de la terre un peu idyllique de prime abord est fait pour nous.
Si l’agriculture est sans doute la plus belle entreprise de France, ce métier n’est pas à prendre à la légère.
On ne s’installe pas en agriculture comme on lance une micro-entreprise.
Mais n’ayons pas peur des projets de la génération confinement ! Tous les porteurs de projets, peu importe l’avancée de leur réflexion, sont accueillis au Point Accueil Installation. Un conseiller les accueille, les informe, les oriente en fonction de leurs besoins. Ensuite ils peuvent entamer un parcours de formations à la carte qui leur correspond. Tout est là pour les accueillir et les accompagner pour qu’ils ne se sentent pas seuls dans leur démarche.
Avec une installation seulement pour trois départs d’agriculteurs, nos actions de promotions du métier doivent être renforcées.
À quand une vraie communication partagée par tous pour promouvoir notre métier qui est le plus beau métier du monde, nourrir les autres ?