Fémodec
Renforcer les actions collectives
Ils sont à risques ces volatiles qui trouvent le gîte et le couvert sur les champs tout juste semés proche des tables d'alimentation des exploitations. Sur les étourneaux ou corneilles, la Fémodec veille, jouant la lutte collective contre les ravageurs, volants, rampants, urticants…
Ils sont à risques ces volatiles qui trouvent le gîte et le couvert sur les champs tout juste semés proche des tables d'alimentation des exploitations. Sur les étourneaux ou corneilles, la Fémodec veille, jouant la lutte collective contre les ravageurs, volants, rampants, urticants…
Ils sont à risques ces volatiles qui trouvent le gîte et le couvert sur les champs tout juste semés proche des tables d'alimentation des exploitations. Sur les étourneaux ou corneilles, la Fémodec veille, jouant la lutte collective contre les ravageurs, volants, rampants, urticants

Ravageurs des cultures, ragondins, taupes, corneilles et autres nuisibles sont la bête noire de ceux qui les voient un jour débarquer. "Je n'en n'avais jamais vu autant". Un matin, ses semis de maïs faits, Gérard Le Doré, éleveur de la FDSEA, les a vues se poser. Des corneilles. "Mon voisin a eu 5 ha de maïs mis à sac, moi 3 ha détruits comme ça. On a eu beau mettre des cages, le temps de faire toutes les démarches et d'obtenir les autorisations, les semis étaient déjà fichus, d'année en année ça prend de l'ampleur" a-t-il tempêté, jeudi dernier, lors de l'assemblée générale de la Fémodec à St Allouestre, devant une salle comble. "Pour être efficaces, jouons collectif sur le terrain qu'est le notre" insiste Michel Colleu, à la présidence de la Fédération de défense contre les ennemis des Cultures. Des actions collectives, face à des ravageurs connus. C'est le cas des 9905 piégeages de ragondins par des bénévoles sur 220 communes solidaires. Une augmentation des captures pour le deuxième année consécutive.
Mais c'est aussi la monté en nuisance des ravageurs d'un nouveau genre, volants, pigeons ramiers ou encore rampants, chenilles processionnaires du pin et du chêne. Et avec eux de nouveaux risques qui dépassent les seuls intérêts de l'agriculture pour toucher ceux de la santé public.
Exemple ligérien
Un cadre plus large que celui dévolu à l'origine à cette structure. D'où la nécessité d'ententes et de partenariats. Marc Pondaven, directeur de la fédération ligérienne (FREDON, fédération régionale de défense contre les Organismes Nuisibles) a, pour sa part, apporté l'expérience mise en place en Loire Atlantique et Vendée. "Une particularité où les collectivités sont très impliquées et techniquement et financièrement". Exception qui pourrait inspirer la Bretagne pour mettre en place un financement pérenne des structures de défenses contres les ravageurs tout en protégeant juridiquement les maires des communes adhérentes, "218 sur 221 en Loire Atlantique". Une reconnaissance qui aujourd'hui s'applique aussi à l'inspection des végétaux, travail auparavant dévolu au SRPV, et qui sera désormais réalisé par les techniciens de la Fédération régionale, réduction des financements publics oblige.
Claire Le Clève