COLZA
Retrouver sa place en Bretagne
Le Cétiom mise sur des itinéraires techniques moins gourmands en temps pour conforter la place du colza dans les assolements bretons.
Vendredi 23 janvier, une cinquantaine de techniciens se sont retrouvés à Rennes pour dresser un bilan de la filière oléagineuse. Sous la houlette du Cétiom, ils ont fait le point sur les actualités techniques. Des essais ont été menés pour comparer les résultats des lignées et des hybrides. Ils ont montré qu'en moyenne, les variétés hybrides obtenaient un rendement supplémentaire de 2 quintaux. Ce rendement supplémentaire est à mettre en face d'une semence un peu plus chère. Pour valoriser pleinement le potentiel des hybrides, il faut une bonne conduite technique car ces variétés sont plus sensibles aux problèmes de densité et de maladies.
Le colza a encore du mal à trouver sa place dans les départements d'élevage. Ainsi, en Bretagne, les emblavements varient d'une année sur l'autre. Les surfaces augmentaient un peu quand les mauvais rendements de 2007 ont cassé la dynamique. Dans les départements plus céréaliers, comme la Sarthe ou le Calvados, le colza est plus présent et a trouvé sa place dans les rotations. Les surfaces sont même en augmentation. En Bretagne, il semble que le premier frein à la culture de colza soit la disponibilité en temps de travail. Pour proposer des itinéraires alternatifs aux éleveurs, le Cétiom et les chambres d'agriculture travaillent à des systèmes économes en temps de travail, grâce à la réduction du nombre d'interventions