Section bio, la relance
Face à l’augmentation des sollicitations sur l'agriculture bio, la FDSEA du Morbihan vient de relancer sa section AB, "parce que nous nous intéressons à toutes les agricultures. Il y a de la place pour tout le monde", rappelle Frank Guehennec.

L'objectif ? "Redynamiser une section et créer une synergie de dialogue et de mise en réseau sur le territoire", a t-il souligné, avec Dominique Le Crome, responsable de la section, jeudi dernier à Moréac. "Les gens pensent ; parce que c'est bio, c'est facile. Attention", met en garde Étienne Gangneron, président de la commission bio à la FNSEA. "C'est très technique, avec une approche système forte. Il faut savoir prendre le temps nécessaire et se faire accompagner pour réussir une conversion", tempère l'ancien président de l'Agence bio. Le facteur limitant ? "'C'est l'autonomie alimentaire", cadre d'emblée Christèle Burel, conseillère de la chambre d'agriculture du Morbihan. En lait, c'est d'abord une surface nécessaire à la production du fourrage, 5 000 l produits par ha en sachant que la production moyenne par vache en Bretagne est de 5 470 l en bio contre plus de 7 500 en conventionnel".
Claire le Clève