Tous à la ferme : plus de 15 000 visiteurs
Au total, 15 000 personnes se sont déplacées en famille sur les 27 fermes bretonnes qui ouvraient leurs portes le 29 juin dans le cadre de la 2e édition de Tous à la ferme, l’opération phare d’Agriculteurs de Bretagne, dont l’objectif est de renforcer les liens entre les agriculteurs et le grand public.



La grande diversité des productions bretonnes était représentée au travers de ces portes ouvertes sur les quatre départements. L’opération a permis au public de découvrir - ou redécouvrir - le fonctionnement d’une exploitation, d’informer sur les pratiques agricoles. "Ces échanges nous confirment l’attachement profond des Bretons à leur agriculture, souligne Danielle Even, présidente d’Agriculteurs de Bretagne. En ouvrant leurs portes, agriculteurs et agricultrices ont une nouvelle fois prouvé qu’ils sont dignes de la confiance qui leur est accordée. Ces portes ouvertes nous permettent de montrer la modernité de notre métier et toute l’importance que nous accordons à la qualité de nos produits et à la prise en compte de l’environnement". Un moyen également pour les organisateurs de faire reconnaître la contribution de l’agriculture au développement régional.
Affluence dans un élevage de poules pondeuses
Un élevage de poules pondeuses en pleine production ouvert au public, c’est exceptionnel. L’affluence fut à la hauteur, avec pas moins de 1 000 personnes dimanche dernier chez Roland Le Moignic à Naizin dans le Morbihan. Les Bretons y ont découvert un élevage moyen breton en production d’oeufs standards : ici, 72 000 pondeuses dans des cages aménagées "bien-être", conditionnement robotisé des œufs en palettes... Une extrême modernité qui aura certainement changé le regard du public sur le métier de "paysan".
Aidé de son groupement et des agriculteurs voisins, l’éleveur s’est donc beaucoup investi pour préparer l’évènement. Malgré toutes les précautions prises, "on prend un gros risque sanitaire", remarque-t-il, alors que ses poules ne sont qu’en milieu de ponte. Mais ouvrir ses portes, montrer la réalité d’un élevage, est sans doute la meilleure réponse aux pressions des associations welfaristes, dans un contexte médiatique actuellement très tendu avec L214.