AVICULTURE
UKL-Arrée retrouve des couleurs en 2007
Des niveaux de productions qui renouent avec le passé et un retour à la normalité justifient le regain de confiance dont a témoigné la coopérative UKL –Arrée lors de son assemblée générale, vendredi dernier.

"Année de transition après une année 2006 déprimante" : c'est ainsi que Guy Hellegouarch, président d'UKL-Arrée, a qualifié le déroulement de cette année 2007, "permettant de redonner espoir à notre aviculture". Avec un chiffre d'affaires de 215 millions d'euros, en progression de 11,4 %, le résultat net du groupe s'établit à 439 734 euros. Pour la coopérative basée à Languidic (56), l'année s'est traduite, en volailles de chair, par une augmentation de 4,4 % de la production à 128 607 tonnes, avec un marché à l'export "ayant repris toute ses couleurs et auquel nous n'avons pu répondre", note le président. Face au manque de poussins, le groupe a souhaité investir dans cette production dès le second semestre. En dinde, malgré l'augmentation de 10 % du nombre d'animaux vendus, les ventes présentent une baisse liée à celle du poids moyen.
Progression dans tous les secteurs
"L'amélioration des conditions de production et de la productivité des résultats techniques ont permis de retrouver une bonne amélioration nécessaire de la marge poussin aliment". L'activité aliment a, elle aussi, progressé de 4,4 %. La collecte de céréales s'est maintenue à son niveau précédent avec un investissement dans un nouveau séchoir et cellules de stockage supplémentaire pour la prochaine collecte. La encore progression du chiffre d'affaires en approvisionnement grandes cultures de 12 % qui voit son nombre d'adhérents augmenter. L'acquisition d'une entreprise de vente de fuel conforte cette activité qui enregistre un bond de 47 %. Quant aux surfaces de ventes (Lisa), qui associent la vente aux professionnels et au grand public, la progression est de 15,65 %.
Mais cette évolution positive risque d'être impactée par la hausse des matières premières et la nécessité de contenir les charges d'élevage. Reste que 2007 est marquée "par la reconquête de la confiance du consommateur et des producteurs, remarque Guy Hellegouarch. La filière a enfin compris la nécessité de revaloriser la rémunération des éleveurs pour stopper l'hémorragie". La condition sine qua none pour investir, rénover, installer en aviculture qui a perdu, ces dernières années, le tiers de son parc.