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Guillaume Garot

Un plan stratégique pour la volaille

Venu dans le Finistère à la rencontre des acteurs de la filière volaille, Guillaume Garot, ministre délégué à l'Agro-alimentaire, a rappelé la volonté du Gouvernement de redonner de la compétitivité à un secteur mis à mal depuis une quinzaine d'années.

Guillaume Garot, ministre délégué à l'Agro-alimentaire, a rencontré des représentants de la filière avicole finistérienne, emmenés par Jacques Jaouen, Président de la Chambre d'agriculture.
Guillaume Garot, ministre délégué à l'Agro-alimentaire, a rencontré des représentants de la filière avicole finistérienne, emmenés par Jacques Jaouen, Président de la Chambre d'agriculture.
© terra

"L'Etat n'abandonnera personne". En visite dans le Finistère lundi dernier, Guillaume Garot s'est d'abord rendu dans les usines Hénaff, à Pouldreuzic, et Doux, à Châteaulin, avant de recevoir des salariés Doux et Boutet-Nicolas, qu'il a tentés de rassurer. Il a ensuite rencontré des représentants de la filière avicole, emmenés par Jacques Jaouen, président de la chambre d'agriculture.


Un potentiel d'emplois

 

"L'agro-alimentaire est une force pour notre pays, un potentiel d'emplois pour l'avenir, estime le ministre délégué à l'Agro-alimentaire. Et, pour restaurer la compétitivité, le gouvernement déploie de nouveaux outils, comme la banque publique d'investissement ou le crédit d'impôt". "Mais, sans producteurs de volailles, il n'y aura pas d'agro-alimentaire autour de la transformation, affirme Didier Goubil, président de la commission avicole de la chambre d'agriculture. ça fait 15 ans qu'on perd de la production, et on continue à en perdre. Si on veut stopper l'érosion, il faut construire des bâtiments neufs, et motiver une nouvelle génération de producteurs".


Reconquérir le marché

 

Pour soutenir la filière avicole, un plan stratégique est en cours d'élaboration, avec la profession. "Nous voulons apporter des réponses concrètes et durables. Et nous présenterons les premières mesures en fin d'hiver, rappelle Guillaume Garot. Il s'agit de concevoir un nouveau développement, de détailler une stratégie commerciale et reconquérir le marché intérieur". Si le ministre apparaît plus réservé sur les restitutions, Jacques Jaouen veut continuer à se battre. "En permettant d'exporter une partie de la production, elles équilibrent le marché de la volaille. Et sont là pour compenser les distorsions de concurrence avec des pays qui n'ont pas les mêmes règles de production que nous. Et, si les restitutions représentent 50 millions d'euros par an, l'Union européenne perçoit 160 millions d'euros de droits de douane sur les volailles importées".

Chantal Pape

Environnement : vers une obligation de résultats ?

Les agriculteurs le demandaient depuis longtemps. Le Gouvernement les aurait-il enfin entendus ? Interrogé sur l'empilement des normes, Guillaume Garot a assuré travailler avec Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, sur le sujet. "Nous voulons apporter des réponses. Aboutir à une obligation de résultats, pas seulement de moyens. Etablir un contrat de confiance, un vrai contrat entre la société et les agriculteurs, pour des objectifs partagés, charge ensuite aux agriculteurs de montrer  qu'ils tiennent leurs engagements. Mais sans renoncer à l'exigence environnementale". Et le ministre délégué à l'Agro-alimentaire de promettre des réponses dans les semaines à venir. "Il faut savoir où on va, et comment on y va".
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