Volaille : Doux tire la sonnette d'alarme face à la flambée du cours des céréales
Le 14 octobre, Guy Odri, directeur général délégué du groupe Doux, annonce que 50% de la grande distribution, regroupée sous trois enseignes, « se refusent, au niveau mondial, à répercuter la flambée du cours des céréales de ces derniers mois aux consommateurs ». Cette augmentation serait de l'ordre de 3 centimes d'euros. Celle-ci est indispensable pour amortir la hausse des coûts de production, liée à ceux de l'alimentation du bétail. Sans cette hausse du prix de vente au consommateur, accompagnée d'une hausse du prix d'achats aux industriels de l'ordre de 15%, Doux devra, dès la semaine prochaine diminuer ses mises en place de poussins, baisser le revenu des éleveurs, voire fermer des sites de production afin de ne plus vendre à perte. En parallèle, dans une lettre envoyée le 12 octobre à Michel Edouard Leclerc, président du groupe Leclerc, la confédération française de l'aviculture (CFA) a exigé que les produits avicoles et cunicoles « soient vendus à leur juste valeur ».