Céréales 2007 : des rendements compromis par une météo calamiteuse
Après un bon démarrage du cycle de végétation, les conditions climatiques désastreuses ont pénalisé le rendement et la qualité des récoltes 2007.

Comparer les variétés de céréales par secteur pédo-climatique permet de repérer celles qui sécurisent le mieux le rendement et la qualité du grain au fil des ans.
© Terra
Les rendements des céréales ont été pénalisés par la très forte pluviosité de mai à juillet, associée à des épisodes de basses températures nocturnes. Associés au défaut d’ensoleillement, l’impact est important pour le grain comme pour la paille. La baisse de rendement par rapport à une campagne moyenne est de 30 à 50%. Seules des parcelles situées plutôt en zone côtière, moins arrosée, tirent leur épingle du jeu avec des rendements de 70 à 80 quintaux par hectare (q/ha).
Un bon départ
La campagne 2006-2007 a plutôt bien démarré, avec une implantation en conditions idéales. Le temps sec et ensoleillé de la première quinzaine de novembre fut favorable. Les premiers semis ont rapidement levé sans perte de plants, ni accident ou maladie. Ils n’ont pas souffert des fortes pluies de décembre et janvier. Le tallage a été important. Les températures supérieures aux normales saisonnières ont favorisé la minéralisation de l’azote du sol. Les cultures ont attendu sans difficulté l’apport de fin février.
La forte pluviométrie en janvier, février et début mars a rendu difficiles les désherbages et les premiers apports d’azote. L’efficacité de l’isoproturon a été faible, sur pâturin notamment.
Une belle avance à mi parcours
Les stades épi 1 cm ont été observés avec 2 à 3 semaines d’avance. La montaison a duré plus longtemps et les talles-épis étaient nombreuses.
L’état sanitaire du feuillage a été préservé jusqu’au 25 avril grâce à un temps sec et ensoleillé. A partir du 26 avril, l’alternance de fortes averses et d’éclaircies a fait "exploser" la septoriose. L’oïdium est resté peu présent, tout comme les attaques de rouille brune (blé, triticale) ou de rouille naine (orge). Le temps doux et humide de l’hiver et du printemps a favorisé le développement des maladies du pied (rhizoctone, piétin- verse).
Un finish plus difficile
L’avance de la végétation a exposé localement les cultures à des températures nocturnes inférieures à 5 ou 6 °C courant avril, à un stade où le froid entraîne des pertes de grains dans les épis. En mai, quelques nuits très froides, qui coïncidaient avec la floraison, ont provoqué des absences de fécondation. Le défaut d’ensoleillement très accentué en mai a entraîné une baisse du nombre de grains par épis. Mais les cultures ont surtout manqué de lumière pendant la formation du grain. En l’absence de forte chaleur, il n’y a pas eu de risque d’échaudage en juin et juillet.
Un bon départ
La campagne 2006-2007 a plutôt bien démarré, avec une implantation en conditions idéales. Le temps sec et ensoleillé de la première quinzaine de novembre fut favorable. Les premiers semis ont rapidement levé sans perte de plants, ni accident ou maladie. Ils n’ont pas souffert des fortes pluies de décembre et janvier. Le tallage a été important. Les températures supérieures aux normales saisonnières ont favorisé la minéralisation de l’azote du sol. Les cultures ont attendu sans difficulté l’apport de fin février.
La forte pluviométrie en janvier, février et début mars a rendu difficiles les désherbages et les premiers apports d’azote. L’efficacité de l’isoproturon a été faible, sur pâturin notamment.
Une belle avance à mi parcours
Les stades épi 1 cm ont été observés avec 2 à 3 semaines d’avance. La montaison a duré plus longtemps et les talles-épis étaient nombreuses.
L’état sanitaire du feuillage a été préservé jusqu’au 25 avril grâce à un temps sec et ensoleillé. A partir du 26 avril, l’alternance de fortes averses et d’éclaircies a fait "exploser" la septoriose. L’oïdium est resté peu présent, tout comme les attaques de rouille brune (blé, triticale) ou de rouille naine (orge). Le temps doux et humide de l’hiver et du printemps a favorisé le développement des maladies du pied (rhizoctone, piétin- verse).
Un finish plus difficile
L’avance de la végétation a exposé localement les cultures à des températures nocturnes inférieures à 5 ou 6 °C courant avril, à un stade où le froid entraîne des pertes de grains dans les épis. En mai, quelques nuits très froides, qui coïncidaient avec la floraison, ont provoqué des absences de fécondation. Le défaut d’ensoleillement très accentué en mai a entraîné une baisse du nombre de grains par épis. Mais les cultures ont surtout manqué de lumière pendant la formation du grain. En l’absence de forte chaleur, il n’y a pas eu de risque d’échaudage en juin et juillet.
Avantage à la protection fongicide
La pression des maladies, septoriose et fusariose, a été très forte après l’épiaison. Les comparaisons faites par Arvalis Institut du Végétal entre variétés traitées et non traitées révèlent l’impact des maladies du feuillage et du grain (fusarioses). Celui-ci a été très fort cette année et les rendements s’échelonnent de moins de 30 q/ha à plus de 60 q/ha pour les céréales les moins rustiques !
Du fait des conditions persistantes de contamination, le positionnement des traitements en préventif a joué aussi un grand rôle dans leur réussite. Les interventions de fin de cycle (floraison) ont été bien rentabilisées.