La Montbéliarde allie production et rusticité
Les éleveurs de Montbéliardes se sont retrouvés, jeudi 30 août, pour l'assemblée générale de leur syndicat de race.

Les éleveurs de Montbéliardes se sont réunis le jeudi 30 août.
© TERRA
A raison d’une augmentation de ses effectifs de 5% par an, la Montbéliarde convainc de plus en plus d’éleveurs. C’est d’ailleurs la 3e race laitière du département, a confirmé son syndicat de race, lors de l’assemblée générale du 30 août. A partir des 80 élevages suivis, le Contrôle laitier dresse un portrait flatteur de la race. Sa production a augmenté, en 2006, de 90 kg, pour atteindre les 7.150 kg de moyenne d’étable, contre une moyenne toutes races confondues de 7.900 kg. Avec un TB à 40,8 et un TP à 33,5, la Montbéliarde a un très bon rapport de taux. Rapport qui, avec un taux cellulaire très faible, permet une meilleure valorisation du lait. Une Montbéliarde rapporte 296 euros aux 1.000 litres, contre pour une moyenne départementale de 288 euros. Côté reproduction, la Montbéliarde tire également bien son épingle du jeu, avec un intervalle vêlage-1ère IA de 73 jours et un taux de réussite en 1ère IA supérieure à la moyenne. "A production égale, la reproduction est meilleure car le pic de lactation est écrêté et qu’il y a moins de perte d’état", constatent les éleveurs.
L’Urcéo approche des 12.000 IAP en race Montbéliarde, dont un millier pour le testage. De son côté, Amélis vient d’adhérer au schéma de sélection d’Umotest, qui teste 130 taureaux chaque année, et proposera donc aussi des IA de testage
Attention à la consanguinité
L’utilisation des mêmes lignées, des taureaux qui marquent plusieurs générations et la consanguinité s’installe dans une race. Depuis une dizaine d’années, la Montbéliarde voit sa consanguinité augmenter de 0,22 point par an. "Une hausse de 1% de la consanguinité fait chuter de 37 kg la production, dégrade la résistance aux mammites ou la facilité de vêlage", rappelle Guillaume Fayolle, de l’Upra. Afin de contenir la consanguinité tout en optimisant le progrès génétique, l’Upra Montbéliarde a mis au point le programme Génél’Is qui propose aux éleveurs les accouplements les plus opportuns. Génél’Is permet d’obtenir des veaux avec une consanguinité de 3,7%, contre 4% sans ces conseils. Ce programme permet de réduire l’augmentation de la consanguinité à +0,1%/an, soit une baisse de 60% du rythme d’augmentation. Même si l’Ille-et-Vilaine est l’un des départements où la consanguinité est la plus basse, Génél’Is a tout son intérêt car il permet également de maximiser le progrès. Les accouplements faits en suivant ses recommandations ont donné des produits avec un ISU supérieur, avec 1 à 1,5 point d’Inel en plus et de meilleurs fonctionnels.
La journée s’est conclue par la visite de l’élevage de Dominique Léonard, à Val d’Izé.
L’Urcéo approche des 12.000 IAP en race Montbéliarde, dont un millier pour le testage. De son côté, Amélis vient d’adhérer au schéma de sélection d’Umotest, qui teste 130 taureaux chaque année, et proposera donc aussi des IA de testage
Attention à la consanguinité
L’utilisation des mêmes lignées, des taureaux qui marquent plusieurs générations et la consanguinité s’installe dans une race. Depuis une dizaine d’années, la Montbéliarde voit sa consanguinité augmenter de 0,22 point par an. "Une hausse de 1% de la consanguinité fait chuter de 37 kg la production, dégrade la résistance aux mammites ou la facilité de vêlage", rappelle Guillaume Fayolle, de l’Upra. Afin de contenir la consanguinité tout en optimisant le progrès génétique, l’Upra Montbéliarde a mis au point le programme Génél’Is qui propose aux éleveurs les accouplements les plus opportuns. Génél’Is permet d’obtenir des veaux avec une consanguinité de 3,7%, contre 4% sans ces conseils. Ce programme permet de réduire l’augmentation de la consanguinité à +0,1%/an, soit une baisse de 60% du rythme d’augmentation. Même si l’Ille-et-Vilaine est l’un des départements où la consanguinité est la plus basse, Génél’Is a tout son intérêt car il permet également de maximiser le progrès. Les accouplements faits en suivant ses recommandations ont donné des produits avec un ISU supérieur, avec 1 à 1,5 point d’Inel en plus et de meilleurs fonctionnels.
La journée s’est conclue par la visite de l’élevage de Dominique Léonard, à Val d’Izé.