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Étiquetage : sept États membres appellent à un système volontaire

Très critiques à l’égard du Nutri-Score jugé simpliste, sept États membres, Italie et République tchèque en tête, ont appelé à la  mise en place d’un système d’étiquetage nutritionnel, volontaire  et non pas obligatoire, harmonisé sur le devant des emballages au sein de l’UE.

À l’occasion du conseil agricole du 21septembre, les délégations italienne et  tchèque, avec le soutien d’un certain nombre d’États membres dont Chypre, la Grèce, la Lettonie, la Roumanie ou encore la Slovénie, ont appelé à la mise en place d’un système d’étiquetage nutritionnel volontaire harmonisé sur le devant des emballages au sein de l’UE. Elles proposent que les États membres décident,  selon leur discrétion, du caractère obligatoire de ce nouveau système d’étiquetage que la Commission européenne envisage de mettre en place dans le cadre de la  stratégie de la "ferme à la table". Ces différentes délégations ont souhaité notamment alerter la Commission sur l’importance de tenir compte des régimes alimentaires typiques (régionaux) de chaque pays ainsi que les lignes directrices nationales en matière de nutrition. Le nouveau système devrait être exhaustif en détaillant le  pourcentage d’énergie, de graisses, de sucres et de sel, expliquent les différentes  délégations. Et de préciser que les codes de couleur (système tel que le Nutri-score) en raison de leur évaluation globale ne se sont pas avérés efficaces afin d’aider les consommateurs à évaluer la qualité/valeur nutritionnelle réelle des aliments.

 

Une tentative d’affaiblir le projet européen

Cet appel à un système d’étiquetage volontaire n’est pas du goût du bureau européen des unions de consommateurs (BEUC) qui a vivement critiqué le 20 septembre cette initiative en expliquant qu’elle tentait d’affaiblir le projet de l’UE de rendre obligatoire l’étiquetage nutritionnel sur le devant des emballages au sein de l’UE. Selon le BEUC, "de nombreuses études scientifiques indépendantes, y compris des essais en situation réelle dans les supermarchés, ont montré que les étiquettes bien conçues qui utilisent un élément d’interprétation tel qu’un code couleur, sont plus efficaces pour aider les consommateurs à acheter des produits alimentaires plus sains". Et d’ajouter qu’"il est essentiel que toute future étiquette nutritionnelle sur le devant de l’emballage soit obligatoire pour tous les produits alimentaires".De son côté, la commissaire à la Santé, Stella Kyriakides, a assuré que la Commission prendra en compte dans ses réflexions les spécificités de certains produits agricoles. Elle a confirmé le lancement prochain d’une évaluation d’impact sur les différents  types d’étiquetage.

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