Agence de l'eau Loire-Bretagne : co-construire
Dans le cadre de l’élaboration de la 3e stratégie nationale de la biodiversité (SNB), qui fixera le cap pour concourir à la préservation des écosystèmes et des espèces, à notre santé et à notre qualité de vie pour les dix prochaines années, le comité de bassin Loire-Bretagne, contributrice, s’est réunie le 6 avril en séance plénière, pour faire le point.

Les travaux d’élaboration de la 3e stratégie nationale de la biodiversité (SNB) 2021-2030 sont engagés. Le Gouvernement veut, à travers cette stratégie, "concrétiser l’engagement français au titre de la Convention sur la diversité biologique". À ce titre, le comité de bassin Loire-Bretagne, ainsi que d’autres acteurs du bassin, sont sollicités pour contribuer à l’enrichissement de la stratégie nationale par des propositions "pragmatiques proches du terrain". Les échanges ont porté sur les propositions issues de la commission relative aux milieux naturels et de la commission littoral du comité de bassin. Ces dernières ont conduit leurs travaux au sein de trois ateliers organisés autour des milieux humides, des cours d’eau, du littoral et du milieu marin.
14 propositions pour la stratégie nationale
Quatorze propositions pour la stratégie nationale de la biodiversité, ont été retenues. Jean-Paul Doron, président de la commission relative aux milieux naturels en fait la présentation lors du comité de bassin du 6 avril 2021. Parmi ces propositions : assurer une meilleure cohérence des politiques publiques en faveur de la biodiversité (aménagement, eau, urbanisme, agricole, maritime …) et former les élus des collectivités territoriales pour mobiliser efficacement les compétences en matière de biodiversité. Avec l’ensemble des acteurs sur le territoire, le comité souhaite poursuivre la mise en œuvre d'une politique dynamique de réduction des pressions à l’échelle des bassins versants, en tentant de concilier les enjeux de restauration de la biodiversité et d'adaptation au changement climatique.
Les suites à donner
Les échanges qui ont suivi cette présentation, ont mis en avant une demande forte : mettre l’ensemble des acteurs autour de la table. Le texte de ces propositions est transmis aux membres des instances pour consolidation et une diffusion fin avril par le président du comité de bassin au ministère de la transition écologique. A noter toutefois, l’intervention de certains membres du comité, comme Luc Servant, président de la chambre d’agriculture de Nouvelle-Aquitaine, qui soulève un besoin aujourd’hui, de s’intéresser, au-delà des enjeux qualité de l’eau, aux problématiques quantitatives.