Le niveau de pression des maladies est déterminé par les conditions climatiques au printemps. Rien n’est écrit à l’avance. Il faut s’adapter en observant les parcelles. Le bulletin de santé du végétal et les outils d’aide à la décision permettent de suivre l’évolution du niveau de risque et d’intervenir si nécessaire.
Toutefois, pour limiter l’impact des maladies, plusieurs leviers agronomiques peuvent être mobilisés en amont. Le plus déterminant d’entre eux est le choix de variétés de blé, orge et triticale tolérantes aux principales maladies et adaptées à la zone pédo-climatique. Les mélanges de variétés de même précocité ayant des profils complémentaires ont fait leurs preuves sur blé. Date de semis, densité et gestion de la fertilisation azotée peuvent également être cités. Si les bons leviers agronomiques sont mis en œuvre, un traitement chimique précoce peut être évité.
L’utilisation des produits, en dernier recours, permet de sécuriser les rendements. Ce dossier présente quelques stratégies de gestion des maladies sans être exhaustif. Il s’appuie sur les résultats des essais menés par les chambres d’agriculture de Bretagne et par Arvalis Institut du Végétal

     
Coordination du dossier : Philippe Lannuzel (chambres d’agriculture de Bretagne) avec Arnaud Marlet (Terra),
Photos : chambres d'agriculture de Bretagne,
Rédaction : Philippe Lannuzel (chambres d’agriculture de Bretagne).