Viande bovine :
Les producteurs demandent des comptes
Alors que les prix à la production ont baissé de 10 à 15% en un an, les prix à l'étalage, eux, ont grimpé de 3% ! Le 29 juin, les producteurs de viande bovine ont demandé des comptes aux directeurs de grandes surfaces et alerté les consommateurs.
"Les éleveurs demandent une répartition équitable de la marge, de la fourche à la fourchette". Vendredi dernier, alors que les consommateurs étaient nombreux à s'être déplacés dans les grandes surfaces pour faire leurs courses, les producteurs de viande bovine en ont profité pour attirer leur attention sur leur situation, en leur distribuant des tracts. "Les prix à la production ont chuté de 10 % en un an, 15% pour les jeunes bovins et les broutards. Et, paradoxalement, les prix à la consommation ont augmenté de 3%".
Traçabilité et sécurité alimentaire
Michel Gallou, président de la section bovine de la FDSEA, et Claude Guisquet, membre du bureau national des Jeunes Agriculteurs, ont emmené deux délégations de producteurs, l'une à Quimper, l'autre à Morlaix, à la rencontre des responsables de Leclerc et Géant. "Depuis la fin de la crise aviaire, la consommation de viande bovine a diminué, au profit de la volaille. Dans le même temps, les exportations d'Amérique du Sud, un temps bloquées pour cause de fièvre aphteuse, ont repris", explique Michel Gallou. Les conséquences ne se sont pas fait attendre : après s'être bien tenu courant 2006, le marché de la viande bovine s'est effondré.
"Mais comment expliquer que, dans le même temps, les prix à la consommation n'aient fait que grimper ?" A cette question, aucun responsable d'enseigne n'a apporté de réponse satisfaisante. "Pourtant, une baisse de prix entraînerait une relance de la consommation", ont plaidé les éleveurs, avant de mettre l'accent sur la traçabilité et la sécurité alimentaire, que seule la viande française est en mesure de garantir. Et Michel Gallou de conclure. "Aujourd'hui, on vous adresse une simple mise en garde. Si rien ne bouge, si les prix continuent à chuter, nous mènerons certainement des actions plus dures".
Traçabilité et sécurité alimentaire
Michel Gallou, président de la section bovine de la FDSEA, et Claude Guisquet, membre du bureau national des Jeunes Agriculteurs, ont emmené deux délégations de producteurs, l'une à Quimper, l'autre à Morlaix, à la rencontre des responsables de Leclerc et Géant. "Depuis la fin de la crise aviaire, la consommation de viande bovine a diminué, au profit de la volaille. Dans le même temps, les exportations d'Amérique du Sud, un temps bloquées pour cause de fièvre aphteuse, ont repris", explique Michel Gallou. Les conséquences ne se sont pas fait attendre : après s'être bien tenu courant 2006, le marché de la viande bovine s'est effondré.
"Mais comment expliquer que, dans le même temps, les prix à la consommation n'aient fait que grimper ?" A cette question, aucun responsable d'enseigne n'a apporté de réponse satisfaisante. "Pourtant, une baisse de prix entraînerait une relance de la consommation", ont plaidé les éleveurs, avant de mettre l'accent sur la traçabilité et la sécurité alimentaire, que seule la viande française est en mesure de garantir. Et Michel Gallou de conclure. "Aujourd'hui, on vous adresse une simple mise en garde. Si rien ne bouge, si les prix continuent à chuter, nous mènerons certainement des actions plus dures".