Baies sableuses, des échouages d’ulves, "supérieurs à la moyenne"

"Une prolifération d’algues hétérogène", c’est ce que relève en cette fin avril la préfecture de Région dans un communiqué produit mardi dernier sur l’état des lieux de la présence d’algues vertes en Bretagne. Les observations par survol du littoral breton et relevés de terrain, réalisés par le Centre d’étude et de valorisation des algues (CEVA) le 13 avril montrent trois types de situations "contrastées". Ainsi, les dépôts d’ulves sont "déjà très importants pour la période, comme en baie de Saint-Brieuc et, à un niveau moindre, en baie de la Fresnaye". D’après les premières évaluations, la baie de Saint-Brieuc concentrerait à elle seule "près de 90 % de la surface d’algues échouées observée". La présence d’ulves est qualifiée de "significative dans le sud de la baie de Douarnenez, à Guissény, à Dossen, dans la baie de la Forêt et à Moguéran". Et enfin des algues "peu présentes, comme en baie de Saint-Michel en Grève et dans les anses de Locquirec et de Binic". Le communiqué pointe que dans les baies sableuses, "la précocité des échouages serait largement supérieure à la moyenne - de 30 à 40 % à celle des mois d’avril de la période 2002-2020 - mais resterait sensiblement inférieure aux années 2019 et 2017, qui avaient été extrêmement précoces". Quant aux vasières du Golfe du Morbihan et de la Ria d’Étel, "elles sont déjà couvertes de dépôts denses, comme cela avait été le cas en 2020 et 2019".