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La biosécurité en élevage porcin : au coeur de l'actualité

La présence de la fièvre porcine africaine (FPA) s’intensifie en Europe. Déjà bien présente à l’Est, elle a fait un bond géographique en 2018, arrivant en Belgique, de l'autre côté de la frontière française. Tandis que la Belgique espère récupérer son statut indemne à la FPA, la maladie est en roue libre en Pologne, et le nombre de cas augmente en Allemagne. À cette heure, seuls des sangliers porteurs de la maladie ont été découverts. Il est néanmoins important d’adapter son élevage aux mesures de biosécurité attendues dans l’arrêté ministériel du 16 octobre 2018. Ces règles s’appliquent à tous les éleveurs de porcs. Les obligations sont différentes pour les détenteurs de suidés de compagnie, les fermes pédagogiques et les parcs zoologiques (informations dans l’arrêté ministériel).
Pour rappel : dès aujourd’hui et depuis le 1er janvier 2020, les élevages de porcs peuvent être contrôlés sur la mise en place d’un plan de biosécurité actualisé, sur la formation d’un référent d’élevage en biosécurité (des dérogations sont possibles pour les fermes pédagogiques et parcs zoologiques), l’installation d’un quai d’embarquement, d’une aire de stockage et d’une aire d’équarissage. Le plan de biosécurité doit être régulièrement mis à jour, il trace les flux de personnes, de matériels et d’animaux au sein de l’élevage, divisé en trois zones : publique, professionnelle et d’élevage.
Pour le 1er janvier 2021, il faudra avoir installé un système de protection permettant d’éviter tout contact direct entre suidés domestiques et suidés sauvages.


Coordination du dossier : Camille Gérard (service Porcs de la chambre d'agriculture de Bretagne) / Emmanuelle Le Corre (Terra).
Rédaction : Camille Gérard, Yannick Ramonet, Emmanuelle Le Corre.

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