Le GAB dit "non" aux serres chauffées
Une cinquantaine de producteurs, élus, et consommateurs ont manifesté leur désaccord quant à l'utilisation de serres chauffées. Invité sur l'exploitation de Marc et Marie Pernot, installés en production de légumes à Moustéru (22), chacun a échangé sur sa vision de l'agriculture biologique et la "nécessité de respecter le cycle naturel des produits". Soumis à interprétation, le texte actuel estime que les plants doivent rester hors-gel. Cependant, il doit être ré-évalué par le comité national d'agriculture biologique début juillet après deux reports successifs. Pascale Doussinault, présidente du groupement d'agriculteurs biologiques des Côtes d'Armor, milite pour une bio exigente avec une loi plus stricte qui autorise les serres chauffées uniquement pour les plants. Nous demandons un moratoire immédiat pour éviter que certains projets voient le jour avant que le comité ne statue. L'agriculture biologique c'est de l'écologie avant d'être un marché, or acheter une tomate chauffée sous serre génère quatre fois plus de gaz à effet de serre qu'une tomate importée d'Espagne.