Les agents de remplacement font connaître leur métier sur Instagram
Si Finistère remplacement et Partag’emploi sont déjà présents sur les réseaux sociaux, Facebook, Twitter, blog…, leurs salariés ont décidé d’aller plus loin et d’assurer eux-mêmes la promotion de leur métier, cette fois à partir de photos, stories et vidéos publiées sur Instagram.
Passionné par son métier, Yannick, salarié à Finistère remplacement, est aussi un accro des réseaux sociaux. Alors, pourquoi ne pas allier les deux pour assurer la promotion de son métier et de l’agriculture, de manière plus générale ? S’il poste régulièrement des photos à titre personnel, et suit les likes avec attention, il vient de franchir une nouvelle étape, en début de semaine, en lançant un compte Instagram au nom de l’entreprise. "Avec Sandrine, Christophe, Alison, Philippe, David et quelques autres salariés, je vais essayer d’animer le compte, indique le jeune remplaçant. Chacun aura les codes à tour de rôle, pour y publier des photos, mais aussi des stories, ces photos ou vidéos qui ne restent affichées que 24h et permettent de ne pas trop charger la page". L’occasion, pour les 90 permanents et 130 ETP, équivalents temps plein, que compte désormais l’entreprise, de voir ce que font leurs collègues de travail. Mais aussi de communiquer à l’extérieur sur ce qui fait leur quotidien.
Susciter quelques vocations
Une initiative que Stéphane Charon, directeur de Finistère remplacement et Partag’emploi a aussitôt vue d’un bon œil. "Les comptes Facebook et Twitter sont tenus par l’entreprise. Là, ce sont directement les salariés qui s’impliquent et qui font vivre Instagram au quotidien". De quoi dévoiler toutes les facettes de leur métier. "Lait, porc, volaille… Nous détaillerons l’ensemble des tâches que nous réalisons", confirme Yannick. Grâce à des #hashtags bien choisis, ils espèrent attirer de nombreux curieux. L’occasion, pour certains, de découvrir quelques surprises ! "Souvent, les gens l’ignorent. Mais agent de remplacement, c’est aussi travailler avec des ordinateurs, des robots de traite ou repousse-fourrage…". Et les salariés d’espérer susciter quelques vocations. "On aimerait vraiment donner l’envie à quelques-uns de venir travailler avec nous". "Chacun doit apporter sa pierre à l’édifice", estime Stéphane Charon, en invitant l’ensemble des organismes gravitant autour de l’agriculture à communiquer positivement sur ce secteur d’activité. "C’est une autre façon d’attirer vers nos métiers, qui peinent à recruter".