Frédéric Jan son président a mis en avant le rôle des entreprises de travaux agricoles qui ont largement contribué à faire en sorte que l’agriculture tienne son rôle et sa production. Mais au moment ou s’amorce une sorte de "retour à la normale" elles ont mis en avant les difficultés particulières auxquelles elles sont confrontées.

Mal aidées ou mal aimées

Elle s’estiment aujourd’hui assez mal aidées, voire mal-aimées, notamment par les pouvoir public, notamment lorsque l’on compare les niveaux d’aides respectifs entre les Cuma et les ETA qui sont quelquefois d’un rapport de 1 à 4. Elles s’estiment quelquefois comme les "parents pauvres" de l’agriculture par exemple lorsque France Agrimer attribue les aides au renouvellement du matériel par les appels d’offre.
Elles estiment qu’elles devraient notamment être mieux reconnues voire prises en compte comme élément de contribution à la baisse des charges de mécanisation dans les exploitations, et comme source de progrès technique, ou d’évolution technologique.
Mais leur priorité reste aussi d’être bien perçues par l’ensemble de la population pour assurer leur recrutement et leur renouvellement. Le métier ou les métiers des entreprises se complexifient et elles misent de plus en plus sur la formation pour assurer le recrutement, mais aussi pour bénéficier de compétences face à des machines toujours plus pointues et des réglementations de plus en plus pointilleuses.
Frédéric Jan rappelait au moment des conclusions de cette assemblée générale l’impact des grands dossiers nationaux comme le vote de la loi Climat, sur la vie et la vitalité des entreprises des territoires. Mais il plaçait rapidement la question de la formation et de la gestion des équipes de salariés au même niveau de priorité pour maintenir le métier de conducteur d’engin attractif, et le nombre d’entreprises demain.