Propriété privée rurale : un syndicat dynamique
Avec un nombre d'adhérents en forte hausse ces dernières années, le syndicat de la propriété privée rurale du Finistère veut "faire battre le coeur de la ruralité", en donnant tout son sens au droit de propriété.
Avec un conseil d'administration d'une vingtaine de membres, le syndicat départemental de la propriété privée rurale est passé de 90 adhérents en 2011 à 210 cette année. "Mais ce n'est pas encore suffisant", estime Hélène Beau de Kerguern, en pointant les 55 000 propriétaires fonciers que compte le Finistère, ou les 985 adhérents du syndicat vendéen. Et la présidente de lancer un "premier défi", en demandant à chacun de faire adhérer un propriétaire. "Pour vous aider, nous venons d'éditer un flyer, qui présente le syndicat et ses actions".
Informer
S'il a pour rôle d'informer ses adhérents, au travers de son site Internet ou de sa newsletter, le syndicat de la propriété privée rurale se charge aussi de les défendre et les conseiller, via des permanences à Brest, Morlaix et Quimper ou le service juridique du syndicat national. Il représente aussi les propriétaires ruraux au sein des différentes instances, du département à l'échelon national. "Nous voulons préserver le patrimoine rural pour les générations futures. Et partager pratiques exemplaires et gestion innovante".
Proposer
Pour défendre la propriété privée rurale, le syndicat imagine un nouveau bail, "suffisamment long pour le preneur, 20 ans, mais moins long qu'une génération, détaille Hélène Beau de Kerguern. Un bail qui ait le statut fiscal des baux à long terme, avec une liberté des deux parties à l'échéance, comme le bail actuel de 25 ans, et une révision possible du prix de base tous les 6 ans, en fonction des arrêtés préfectoraux, tout en conservant un avec un indice annuel". Le syndicat souhaiterait également y introduire des clauses environnementales.
Remplacer
"Avec un seuil d'application et d'agrandissement maximum les plus bas de France, et un calcul de l'IDE qui ne tient pas compte de la performance de l'entreprise et de sa rentabilité, le SDREA, le schéma directeur régional des structures ne nous convient pas", indique la présidente, qui voudrait le remplacer par "un outil attractif et innovant pour les apporteurs de capitaux, qui permettrait aux entreprises agricoles bretonnes de s'adapter aux conditions économiques, sociales et environnementales du marché".
Une hausse insuffisante
Si le syndicat se félicite d'une hausse du fermage de 1,66%, "cette hausse est insuffisante, estime Hélène Beau de Kerguern. Et en décalage dans un contexte de pression foncière qui s'accroît dans de nombreux secteurs, un consensus très courant entre bailleur et preneur pour des prix au-delà des maxima, et des prix de location en Europe très à la hausse".
Pratique
Une question ? Envie d'adhérer ? Vous pouvez joindre le syndicat de la propriété privée rurale au 02 98 52 48 48 ou consulter le site www.propriete-rurale29.com.