Dans l’Orne, une nouvelle attaque d’élevage suscite la colère de la profession agricole

Un incendie criminel a ravagé trois bâtiments d’un élevage de poulets de l’Orne, dans la nuit du 16 au 17 septembre. Si l’attaque n’a pas été revendiquée, les inscriptions « assassins » et « camp de la mort », régulièrement utilisées par les militants antispécistes, ont été retrouvées sur les murs. Le préjudice est pour l’instant estimé entre 500 000 et 1 million d’euros. Jeunes agriculteurs, la FNSEA, la CFA et Aviculteurs de France ont dénoncé un « acte d’une extrême violence », « rendu encore plus insupportable par des signes évidents d’une préméditation méticuleuse, ce qui accentue la détresse de l’éleveur et le sentiment d’angoisse de l’ensemble de la profession ».
« Le sentiment d’impunité n’a que trop duré. Nous demandons que la justice condamne ces actes et prononce des sanctions suffisamment dissuasives », ajoutent les organisations, qui apportent tout leur soutien à l’éleveur. Ce dernier, qui se dit « anéanti », a toujours été dans une démarche de dialogue avec les citoyens, ouvrant régulièrement ses portes lors d’opérations Fermes ouvertes, ont par ailleurs précisé les représentants de Jeunes agriculteurs.