"C’est pas trop mal, on a des parcelles à 58 q/ha d’autres à plus de 70", note cet éleveur de Mauron chez qui les orges sont déjà engrangés sur ses terres au nord-est du département. Un des premiers secteurs du Morbihan à entamer ces moissons. Même impression d’hétérogénéité et de qualité, au centre du département. "Nous avons moissonné nos deux parcelles. Ce sont des petites terres à petit potentiel. L’une était à 60 q/ha, l’autre à plus de 70, c’est un bon résultat", résume David Meallet, chef de cultures à la station expérimentale de Kerguéhennec. "Il y a de très bonnes surprises, avec des champs à plus de 90 q/ha. Je croise les collègues de la Cuma, on échange. Les rendements sont assez hétérogènes, le grain est mûr mais la paille est encore verte chez certains". À l’ouest du département à Ploerdut où les moissons s’achèvent : "On entend un peu de tout, de 40 à 80 q/ha. C’est très variable. C’est sec mais pas forcément à maturité pour le grain. Il y a des craintes que ça fermente dans les silos. Mais la paille est belle", note Patricia Perret, éleveuse de lait au nord-ouest du département du Morbihan. "On a battu à 14-15 d’humidité la semaine passée, c’était impeccable. Ni trop sec, ni trop humide", apprécie Alain Launay, éleveur laitier en Gaec et en Cuma sur Questembert au sud-est du département. "C’est de bonne qualité. Il y a du poids spécifique, entre 64 à 70 et des rendements de 65 à 75. Certains ont même fait des rendements à 95 q/ha", enchaîne-t-il notant que dès cette semaine, les moissonneuses entrent dans les blés. "Le grain est rendu mais la paille est verte".

Claire Le Clève