Un gain d'activité pour Bovins croissance
Dans un contexte défavorable, arrêt de l'aide à la filière bovine accordée par le conseil général et baisse des cotisations individuelles, Bovins croissance a su tirer partie de son rapprochement avec le Contrôle laitier, et connaît même aujourd'hui une augmentation de son activité.

A la tribune à droite, René Collin, président de Bovins Croissance et Gérard Lamane, vice-président.
© TERRA
S'appuyant sur les éléments présentés à l'assemblée générale de Bovins croissance, le 15 mai à Saint-Ouen-des-Alleux, René Collin, président, a dit être "satisfait du choix fait de s'être rapproché du contrôle laitier en 2005". Le compte de résultats montre en effet une meilleure maîtrise des charges liées à des économies d'échelle et à un partage de certaines charges. Néanmoins, avec une baisse des aides du conseil général et l'arrêt de certaines prestations dispensées par Bovins croissance, le résultat reste toutefois modeste (vingt mille euros après impôt). Le président s'est félicité dans ce contexte d'avoir pu réaliser une baisse des cotisations individuelles pour les adhérents des deux structures. David Renault, animateur, a également précisé que Bovins croissance a connu une augmentation de son activité en 2006 avec 25 nouveaux éleveurs, soit 306 adhérents au total en fin d'année.
La hausse de l'activité, grâce au rapprochement avec le Contrôle laitier, concerne surtout les génisses laitières qui constituent aujourd'hui un peu plus de la moitié des services rendus par Bovins croissance. David Renault s'est d'ailleurs félicité des résultats techniques obtenus, avec notamment un âge au vêlage de 28,3 mois pour les adhérents de Bovins croissance soit 1,5 mois de moins que pour ceux du Contrôle laitier.
Convaincre les éleveurs de viande bovine
En ce qui concerne les jeunes bovins, les résultats techniques des adhérents montrent des GMQ (Gain moyen quotidien) de 1 000 à 1 100 g pour les races laitières, et de 1 200 à 1 350 g pour les races à viande. Les vaches allaitantes représentent, quant à elles, 28% de l'activité de Bovins croissance, avec à peine un éleveur adhérent sur vingt dans le département, les adhérents ayant pour la plupart des troupeaux importants. En comparaison, "le Contrôle laitier est présent dans plus de 80% des élevages laitiers", selon Christian Denoual, président du syndicat du Contrôle laitier. René Collin a alors souligné que "la qualité obtenue par le contrôle des performances constitue un intérêt économique, pour les éleveurs de viande bovine, qui devrait pouvoir attirer de nouveaux adhérents".
Enfin, le président a affirmé "envisager avec sérénité les défis à relever, notamment la restructuration de la filière laitière en cours et la future loi d'orientation agricole". Jean-Luc Fossé, président de l'EDE, l'a conforté dans ce sens, mais a ajouté que "certains points d'interprétation du dossier du bien-être animal l'interpellent toujours".
La hausse de l'activité, grâce au rapprochement avec le Contrôle laitier, concerne surtout les génisses laitières qui constituent aujourd'hui un peu plus de la moitié des services rendus par Bovins croissance. David Renault s'est d'ailleurs félicité des résultats techniques obtenus, avec notamment un âge au vêlage de 28,3 mois pour les adhérents de Bovins croissance soit 1,5 mois de moins que pour ceux du Contrôle laitier.
Convaincre les éleveurs de viande bovine
En ce qui concerne les jeunes bovins, les résultats techniques des adhérents montrent des GMQ (Gain moyen quotidien) de 1 000 à 1 100 g pour les races laitières, et de 1 200 à 1 350 g pour les races à viande. Les vaches allaitantes représentent, quant à elles, 28% de l'activité de Bovins croissance, avec à peine un éleveur adhérent sur vingt dans le département, les adhérents ayant pour la plupart des troupeaux importants. En comparaison, "le Contrôle laitier est présent dans plus de 80% des élevages laitiers", selon Christian Denoual, président du syndicat du Contrôle laitier. René Collin a alors souligné que "la qualité obtenue par le contrôle des performances constitue un intérêt économique, pour les éleveurs de viande bovine, qui devrait pouvoir attirer de nouveaux adhérents".
Enfin, le président a affirmé "envisager avec sérénité les défis à relever, notamment la restructuration de la filière laitière en cours et la future loi d'orientation agricole". Jean-Luc Fossé, président de l'EDE, l'a conforté dans ce sens, mais a ajouté que "certains points d'interprétation du dossier du bien-être animal l'interpellent toujours".