Equins : état des lieux de la filière

Il est sa plus belle conquête dit-on. Ce fut longtemps son compagnon de labeur, sa force de traction, le meilleur ami de l’homme en somme... Le cheval en Bretagne, car c’est de lui dont il s’agit, implique plus de 8 900 personnes a révélé les jours derniers le Conseil des équidés en Bretagne par la voix de son président, André Hartereau, secoué par les affaires de mutilations.
Une filière qui compte.
Elle compte par le poids de son chiffre d’affaires, 345 millions d’euros, comparable à celui du nautisme, par ses plus de 2 100 éleveurs, par ses maréchaux ferrants, par ses plus de 34 000 chevaux et tout autant de licenciés, enfin licenciées, puisque 80 % sont des femmes.
Une filière qui compte parce qu’elle est, elle aussi, une production primaire, voisine de l’agriculture, se développant à ses côtés, tout autant professionnelle, avec un statut identique à la clé, générant des activités sur le territoire où elle s’implante et se développe avec des partenariats… Sa petite cousine en somme. Et pourtant, elle est peu connue du monde agricole. Des mondes qui ne se connaissent pas ou peu et se jalousent parfois…
Ce dossier vise donc à lever le voile sur les activités de cette filière équine : centres équestre, cavaliers professionnels, éleveurs de chevaux de courses et de chevaux de selles, à dissiper une méconnaissance souvent source d’incompréhension… Tout un monde que nous vous invitons à découvrir. / Claire Le Clève
Coordination du dossier : Julie Audren, conseillère et chargée d'études en production laitière, service production et Claire le Clève (Terra)
Rédaction :
- Chambre d’agriculture de Bretagne : Julie Audren
- Terra : Chantal Pape, Hélène Bonneau, Claire Le Clève