Protection du bocage
La FDSEA partiellement entendue
Protection du bocage
Les exploitants agricoles sont régulièrement confrontés à des dispositions réglementaires contraires à l'intérêt économique de l'exploitation et aux bonnes pratiques agricoles.
Ainsi, pour le paiement des aides surfaces, le bocage breton représente un handicap lourd, notamment depuis le découplage des aides, puisque certains éléments de la surface agricole ne pouvaient être intégrés au delà d'une norme draconienne. Notamment, les petites parties boisées servant d'abri aux animaux ne pouvaient être comptabilisées pour les aides PAC.
Aurait-il fallu pour autant détruire ces espaces ? Les paysans tout comme le syndicalisme FDSEA-JA se sont toujours refusés à cette extrémité et ont privilégié le travail de fond : explication, concertation, négociation.
C'est avec le sentiment du devoir accompli que la FDSEA peut afficher aujourd'hui sa satisfaction d'avoir obtenu l'intégration de ces surfaces entretenues dans le calcul de la surface permettant l'activation des DPU.
Cette avancée est essentielle car ces zones représentent également des niches écologiques indispensables pour la faune sauvage et notamment pour les oiseaux.
N'est-ce pas là la reconnaissance du rôle essentiel mené par les exploitants agricoles dans la préservation des milieux ?
Plus que la fin d'une injustice, c'est la démonstration qu'il est toujours opportun d'allier économie avec protection de l'environnement et des milieux, de rechercher l'esprit de la règle et d'adapter les réglementations.
Les paysans sont les premiers défenseurs de l'écologie et de l'environnement, ceux qui façonnent et maintiennent les espaces ruraux tant prisés par nos concitoyens.
La même reconnaissance doit être octroyée pour les zones humides, les cours d'eau et les talus. En effet, c'est bien l'acte volontaire des paysans qui a de tout temps protégé ces espaces particuliers. Bien avant l'avènement du Sage et des réglementations, l'agriculture a été garante de l'entretien de ces milieux.
La FDSEA continuera à réclamer l'intégration totale des talus et des zones humides entretenus dans la surface primable car c'est, entre autre, la solution la plus économe pour la collectivité d'entretenir le bocage.
A l'heure où ceux qui stigmatisent les agriculteurs, les taxant de mercantilisme et les caricaturant comme pollueurs, appellent à étrangler notre profession, cet exemple de civisme doit faire réfléchir.
Aurait-il fallu pour autant détruire ces espaces ? Les paysans tout comme le syndicalisme FDSEA-JA se sont toujours refusés à cette extrémité et ont privilégié le travail de fond : explication, concertation, négociation.
C'est avec le sentiment du devoir accompli que la FDSEA peut afficher aujourd'hui sa satisfaction d'avoir obtenu l'intégration de ces surfaces entretenues dans le calcul de la surface permettant l'activation des DPU.
Cette avancée est essentielle car ces zones représentent également des niches écologiques indispensables pour la faune sauvage et notamment pour les oiseaux.
N'est-ce pas là la reconnaissance du rôle essentiel mené par les exploitants agricoles dans la préservation des milieux ?
Plus que la fin d'une injustice, c'est la démonstration qu'il est toujours opportun d'allier économie avec protection de l'environnement et des milieux, de rechercher l'esprit de la règle et d'adapter les réglementations.
Les paysans sont les premiers défenseurs de l'écologie et de l'environnement, ceux qui façonnent et maintiennent les espaces ruraux tant prisés par nos concitoyens.
La même reconnaissance doit être octroyée pour les zones humides, les cours d'eau et les talus. En effet, c'est bien l'acte volontaire des paysans qui a de tout temps protégé ces espaces particuliers. Bien avant l'avènement du Sage et des réglementations, l'agriculture a été garante de l'entretien de ces milieux.
La FDSEA continuera à réclamer l'intégration totale des talus et des zones humides entretenus dans la surface primable car c'est, entre autre, la solution la plus économe pour la collectivité d'entretenir le bocage.
A l'heure où ceux qui stigmatisent les agriculteurs, les taxant de mercantilisme et les caricaturant comme pollueurs, appellent à étrangler notre profession, cet exemple de civisme doit faire réfléchir.