Des protéines bretonnes pour l’alimentation animale et humaine
L'innovation passe par l'adaptation de nouvelles espèces à nos systèmes de cultures : soja, lentilles, pois chiche...

Depuis 2015, la station teste l’association des protéagineux avec des céréales, en agriculture conventionnelle et biologique. Objectifs? Diminuer les variations de rendements et améliorer la rentabilité.
Ainsi, fèveroles, pois et lupins (hiver et printemps) sont associés à différentes céréales. Aujourd’hui, l’innovation passe aussi par l’adaptation de nouvelles espèces à nos systèmes de culture.
Différents essais sont conduits en 2020 portant sur le soja, la lentille et le pois chiche. En ce qui concerne le soja : il est étudié en agriculture biologique et conventionnelle, avec des tests de variétés, de densités et d’associations avec une plante compagne. Le soja est cette année associé soit à de la caméline, soit à du sarrasin. La lentille corail et la lentille verte, associées à de l’orge ou de la caméline sont testées en agriculture conventionnelle. Le pois chiche est observé en agriculture biologique sur deux variétés précoces. L’objectif principal étant l’étude de la transmission de l’ascochytose, maladie véhiculée par les semences.
Innover en Bretagne
Pour tous ces essais de cultures innovantes et peu ou pas présentes sur la Bretagne, l’objectif est d’étudier leur faisabilité sur notre région, et de trouver les modalités de mise en œuvre les plus adaptées, que ce soit en agriculture biologique ou conventionnelle. De plus, ces cultures répondent pleinement au plan protéines végétales 2014 - 2020 ainsi qu’à la loi Egalim.