La Normande en a sous le capot
Lors de son assemblée générale du 5 juin, l'association Normande 35 a montré que la race a bien évolué pour arriver à une production laitière satisfaisante tout en conservant la mixité qui fait sa force.

Les adhérents de Normande 35 ont visité l'élevage de M. Lambard, à Saint Gilles, lors de leur assemblée du 5 juin.
© TERRA
A ceux qui pourraient en douter, l'association Normande 35 le rappelle : leur race produit du lait, et même beaucoup de lait. Elle en a fait la démonstration lors de son assemblée générale du 5 juin.
Sur les 281 troupeaux au Contrôle laitier avec plus de 80% de Normandes, la moyenne brute est à 6180 kg, soit un gain de 98 kg par rapport à l'année dernière, et des taux de 43,8 et 34,4. Derrière cette moyenne, se cachent des élevages à plus de 8 000 kg. "Les capacités d'adaptation de la Normande lui permettent de correspondre à tous les systèmes de l'extensif à l'intensif", souligne Roger Brault, président de Normande 35. C'est justement dans un élevage à forte production, celui de M. Lambard à Saint Gilles que les adhérents de Normande 35 ont pu apprécier toutes les performances de la race.
En moyenne départementale, ce sont 5 000 kg qui sont produits hors concentrés. Avec 30 euros de coût de concentré, les éleveurs de Normandes ont un coût alimentaire moyen de 57,2 euros aux 1 000 litres. Le prix payé en 2006 a été de 308,8 euros/1 000 l. Les efforts de sélection doivent se poursuivre au niveau de la qualité des mamelles, non seulement pour assurer l'augmentation de la production mais aussi pour améliorer la fonctionnalité, la résistance sanitaire et le taux de cellules. "Le schéma génétique s'est fixé comme objectif un gain de lait de 80 à 100 kg par an, explique Jean Michel Arondel, qui représente l'Ille-et-Vilaine dans les instances de sélection. Mamelles et aplombs font également partie des priorités". Une sélection qui doit se faire en respectant la variabilité, c'est-à-dire en maintenant une certaine diversité dans l'origine des mères à taureaux. "Ne commettons pas les mêmes erreurs que d'autres races en choisissant toujours les mêmes origines", prévient Jean Michel Arondel.
Cultiver la mixité
Les atouts de la Normande résident aussi dans sa valeur bouchère et la contribution du produit viande à la marge. "La Normande a de l'avenir car, demain, on ne sait pas ce qui sera recherché, le lait ou la viande. Notre mixité de notre race est un atout", encourage Roger Brault. D'après le CER 53, la marge brute moyenne en Normande est de 312 euros/1000 litre, contre 272 euros en Holstein. Par contre, ramené à l'hectare, il y a moins de différence avec une marge brute de 1990 euros en Normande et 1995 en Holstein.
L'association Normande 35 rythme l'année par différentes actions de promotion de la race : concours départementaux, participation au Space et au salon de l'Agriculture, d'où une vache du département est revenue avec le titre de grande championne. Son prochain grand rendez-vous est le Space où la Normande sera l'invitée d'honneur, avec l'organisation, mardi 11 septembre, du Show national normand : concours de 100 animaux, présentation génétiques, vente aux enchères de génisses.
Sur les 281 troupeaux au Contrôle laitier avec plus de 80% de Normandes, la moyenne brute est à 6180 kg, soit un gain de 98 kg par rapport à l'année dernière, et des taux de 43,8 et 34,4. Derrière cette moyenne, se cachent des élevages à plus de 8 000 kg. "Les capacités d'adaptation de la Normande lui permettent de correspondre à tous les systèmes de l'extensif à l'intensif", souligne Roger Brault, président de Normande 35. C'est justement dans un élevage à forte production, celui de M. Lambard à Saint Gilles que les adhérents de Normande 35 ont pu apprécier toutes les performances de la race.
En moyenne départementale, ce sont 5 000 kg qui sont produits hors concentrés. Avec 30 euros de coût de concentré, les éleveurs de Normandes ont un coût alimentaire moyen de 57,2 euros aux 1 000 litres. Le prix payé en 2006 a été de 308,8 euros/1 000 l. Les efforts de sélection doivent se poursuivre au niveau de la qualité des mamelles, non seulement pour assurer l'augmentation de la production mais aussi pour améliorer la fonctionnalité, la résistance sanitaire et le taux de cellules. "Le schéma génétique s'est fixé comme objectif un gain de lait de 80 à 100 kg par an, explique Jean Michel Arondel, qui représente l'Ille-et-Vilaine dans les instances de sélection. Mamelles et aplombs font également partie des priorités". Une sélection qui doit se faire en respectant la variabilité, c'est-à-dire en maintenant une certaine diversité dans l'origine des mères à taureaux. "Ne commettons pas les mêmes erreurs que d'autres races en choisissant toujours les mêmes origines", prévient Jean Michel Arondel.
Cultiver la mixité
Les atouts de la Normande résident aussi dans sa valeur bouchère et la contribution du produit viande à la marge. "La Normande a de l'avenir car, demain, on ne sait pas ce qui sera recherché, le lait ou la viande. Notre mixité de notre race est un atout", encourage Roger Brault. D'après le CER 53, la marge brute moyenne en Normande est de 312 euros/1000 litre, contre 272 euros en Holstein. Par contre, ramené à l'hectare, il y a moins de différence avec une marge brute de 1990 euros en Normande et 1995 en Holstein.
L'association Normande 35 rythme l'année par différentes actions de promotion de la race : concours départementaux, participation au Space et au salon de l'Agriculture, d'où une vache du département est revenue avec le titre de grande championne. Son prochain grand rendez-vous est le Space où la Normande sera l'invitée d'honneur, avec l'organisation, mardi 11 septembre, du Show national normand : concours de 100 animaux, présentation génétiques, vente aux enchères de génisses.